Communiqué du groupe des élu-es communistes d’Occitanie
Ce jour 26 mai, les élus communistes de la Région Occitanie seront à Auch aux côtés de Carole Delga pour une réunion publique sur la ligne Toulouse-Auch. Alors que certaines rumeurs évoquent la possible fermeture de la ligne ferroviaire entre Auch et Toulouse, la Région Occitanie tient à rétablir les faits : il n’est aucunement question d’abandonner cette ligne essentielle pour le Gers et l’Ouest de la région.
« Le train Auch–Toulouse est vital pour nos territoires ruraux. Nous avons toujours agi pour son maintien et sa modernisation. C’est à l’État, propriétaire du réseau ferroviaire national, de prendre ses responsabilités », rappelle Éric Cadoré, conseiller régional d’Occitanie et président du groupe Communiste, Républicain et Citoyen.
Actuellement, une dérogation technique permet à certains trains (les Régiolis) de circuler jusqu’à fin 2026. Cette échéance ne signe en aucun cas la fin de la ligne. D’autres matériels roulants peuvent continuer à opérer, à condition que des travaux de modernisation soient engagés. La Région Occitanie, par l’intermédiaire de sa présidente Carole Delga et de Jean-Luc Gibelin, vice-président en charge des mobilités, négocie activement avec l’État pour garantir ces travaux. Mais les discussions achoppent sur un point : le refus du gouvernement de financer les investissements pourtant indispensables.
Dans un contexte de forte contrainte budgétaire, la Région a déjà investi 72 millions d’euros pour le ferroviaire, compris dans le Gers. Mais les décisions des gouvernements successifs ont réduit de 140 millions d’euros le budget régional 2025, mettant en péril certaines politiques publiques. « Face à l’urgence climatique et à la demande croissante de trains du quotidien, continuer à réduire les investissements publics est irresponsable. Il est temps de changer de cap, en créant de nouvelles recettes via une fiscalité plus juste, et non en sacrifiant les territoires », dénonce Éric Cadoré. Opposer TGV et trains régionaux est une fausse bonne idée. La Région travaille à développer une complémentarité entre les différentes offres, notamment via les Services Express Régionaux Métropolitains (SERM), que ce soit à Auch, Toulouse ou Montpellier.
« L’avenir de la ligne Auch–Toulouse est une question de volonté politique. La Région est prête à continuer son engagement. Le gouvernement doit cesser de se défausser et enfin financer un service public ferroviaire décarboné, accessible, et plébiscité par la population », conclut Jérôme Monamy.