Jardiner avec Sylvie : Charlène de Monaco, le charme des roses anciennes

Un rosier exceptionnel de charme et de robustesse, le superbe Charlène de Monaco.
Un rosier exceptionnel de charme et de robustesse, le superbe Charlène de Monaco.

Mai-juin sont les mois des roses, elles sont en pleine floraison et leurs somptueuses corolles parent le jardin d’autant de bijoux végétaux, aux formes et couleurs infiniment diverses. Grimpants, buissonnant, arbustifs, couvre-sol, paysagers, les rosiers sont une constante essentielle à la structure et à la beauté du jardin. Installer une petite roseraie dans un endroit dégagé et ensoleillé est un gage d’émerveillement à chaque belle saison. En combinant les moments de floraison on peut profiter des roses presque jusqu’en hiver ! En photo le merveilleux Princesse Charlène de Monaco (épouse du Prince Albert), obtention Meilland-Richardier, rosier buisson qui offre au printemps de grandes roses foisonnantes, à plus de 70 pétales ondulés, le charme romantique des roses anciennes. Mais la modernité est là, avec une floraison quasi ininterrompue jusqu’aux gelées, et une bonne résistance aux maladies. Avec son mètre de haut, un feuillage vert foncé brillant qui sert d’écrin aux roses d’un ton blanc nacré suffusé d’abricot tendre, il embaume l’air de son parfum puissant et raffiné. Installez le au soleil, dans une bonne terre de jardin amendée de terreau. Arrosez régulièrement les premières années et paillez le pied. Il fait merveille en isolé mais se marie fort bien à d’autres rosiers de mêmes tons, combinez le blanc, le rose clair ou plus soutenu pour un effet élégant.

La plupart sont au sommet de leur floraison, surveillez les fleurs fanées, ôtez-les régulièrement au sécateur, en prenant une bonne partie de la tige. Écrasez entre les doigts le surplus de pucerons, douchez au jet le soir, ça suffit amplement. Repérez les gourmands, grandes tiges rougeâtre partant d’en dessous du point de greffe, sectionnez-les à ras.

Au potager désherbez manuellement les pieds de tomates. La suppression drastique des pousses à l’aisselle des feuilles n’est pas une obligation, d’ailleurs le terme « gourmands » est impropre, ce sont des branches normales, porteuses de fleurs et de fruits, qui  n’épuisent en rien le pied. Dirigez les branches, attachez-les, équilibrez la plante pour laisser passer l’air et la lumière et et laissez-la se développer à son aise. La récolte n’en sera que plus abondante. Arrosez abondamment le soir après le coucher du soleil. Conservez en place le paillage autour des légumes, paille, tontes. Vérifiez tôt le matin les pièges à gastéropodes.

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