Saint-Lary Boujean : Deux films pour célébrer Jeannot deth Canlat et le patois occitan, avec Eth Ostau Commengès

A Saint-Lary Boujean, les films de Eht Ostau Commengès ont eu un immense succès.
A Saint-Lary Boujean, les films de Eht Ostau Commengès ont eu un immense succès.

Mardi soir 30 avril à Saint-Lary Boujean, l’association Eth Ostau Comengés, organisait en partenariat avec la mairie une soirée cinéma, comme on n’en avait jamais vue de mémoire de Saint-Laryens.

« Eth Ostau Comengés est basée en Comminges, précise Marco Farré-Barthe, réalisateur et employé de l’association, elle a pour but la sauvegarde et la transmission de la langue occitane dans le territoire. L’activité principale de l’association sont les « enquêtes », pour sauvegarder la parole de ceux qui ont connu les méthodes anciennes, les traditions locales et les changements de pratique afin de conserver en occitan ce patrimoine. Ces vidéos d’enquêtes sont, selon les thématiques, triées puis assemblées pour créer des films comme ces deux-là. »

Dans un premier temps, les 147 spectateurs, Saint-Laryens et voisins, ont pu apprécier le film Erahèsta deth pòrc, réalisé en 2016 par l’association. Comme son nom l’indique, ce film traite de la fête du cochon, un événement familial amical et plus encore que tous ont connu où dont on a au moins entendu parler.

Puis dans un second temps, a été diffusé le film tête d’affiche Jeannot deth Canlat, une figure du village de Saint-Lary-Boujean. Le symbole est d’autant plus grand que le réalisateur Marco Farré-Barthe, est un Saint-Laryens invétéré. Il lui tenait à cœur, pour la réalisation de son premier film, d’honorer son village à travers des récits sur la nature, l’art de trouver des sources, de dresser des animaux, en bref, la cohabitation entre l’homme et la nature dans ce village du boulonnais : “C’était aussi et surtout l’occasion de rendre à Jeannot ce qu’il m’a donné, c’est en grande partie lui qui m’a appris à parler le gascon de mon village”.

Entre les deux film, Jean Fort dit Jeannot du Canlat, l’unique protagoniste du mini-documentaire, grâce à son bagout a su égayer la salle sur les temps de pause, et autour du café offert par la mairie à la fin de soirée. Un moment fort de mémoire et de partage autour de la langue du pays et d’un personnage emblématique local qu’on se doit de ne jamais oublier.

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