Jardiner avec Sylvie : Protéger les zones humides, pour préserver la biodiversité

Février sera le mois des zones humides. Même tout petit, un bassin au jardin est précieux pour la biodiversité.
Février sera le mois des zones humides. Même tout petit, un bassin au jardin est précieux pour la biodiversité.

Les zones humides bénéficient d’une journée mondiale, le 2 février chaque année, afin de sensibiliser le public à leur préservation. En effet ces zones fragiles sont essentielles à la biodiversité. Le 2 février 1971 était signé en Iran le premier et seul traité international sur ce type de milieu naturel. Elles sont les espaces les plus menacés du monde, elles subissent la pollution agricole et industrielle, le drainage, l’assèchement, la surexploitation des ressources. Ainsi, au cours du vingtième siècle, deux tiers de ces milieux ont disparu en France.

Une zone humide c’est quoi ? Un espace transitionnel entre la terre et l’eau. Peu profonde, douce ou salée, l’eau est soit permanente, soit temporaire, avec une végétation spécifique. On détermine ainsi les estuaires, étangs, lagunes, mares, marais, forêts humides, tourbières, marais salants, vasières, récifs coralliens, mangroves, lagons, baies, lacs etc.

Leur rôle est primordial pour les écosystèmes qui y vivent, la biodiversité, les ressources en eau, elles sont un puits de carbone et contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique.

Au jardin il est possible de créer une zone humide, avec même un simple petit bassin en plastique préformé, un trou creusé dans le sol et couvert d’une bâche, etc. De très petit à immense, le plan d’eau apportera au jardin un bénéfice notoire, et sera un point de mire exceptionnel. Le choix des plantes de berges ou immergées est vaste. Pour décorer les abords, pierres plates, rochers divers, galets, graviers, statues, photophores, l’imagination là aussi est au pouvoir. Semi-aquatiques et vivaces, elles plantent le décor pour l’année, fleuries ou pas. Caltha jaunes, iris de Sibérie, géraniums des marais, lysimaques, ligulaires, jonc, arums, salicaire, carex, etc. Dans l’eau on choisira des plantes oxygénantes et filtrantes, qui participeront à l’équilibre de l’eau. Une pompe, une cascade artificielle ou un système de jets d’eau compléteront l’ensemble, selon le type de bassin.

De nombreuses manifestations auront lieu tout le mois de février 24, par exemple le 24 février à Martres-Tolosane avec la LPO (ligue de protection des oiseaux) une observation des oiseaux aura lieu près des gravières. Pour s’inscrire https://www.jagispourlanature.org/user/login?destination=/activite/journees-mondiales-des-zones-humides-aux-gravieres-de-martres-tolosane

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