Estadens : Vernissage de l’exposition de l’Écomusée à la Chapelle de Pujos

L’exposition de l’Ecomusée à la Chapelle de Pujos sera de l’occasion de redécouvrir les traces d’une activité qui fut au cœur de l’économie agropastorale dans les Pyrénées centrales, notamment en Comminges et en Couserans, le travail de la laine et du lin.
L’exposition de l’Ecomusée à la Chapelle de Pujos sera de l’occasion de redécouvrir les traces d’une activité qui fut au cœur de l’économie agropastorale dans les Pyrénées centrales, notamment en Comminges et en Couserans, le travail de la laine et du lin.

Samedi 22 juillet, vernissage de l’exposition de l’Ecomusée à la Chapelle de Pujos à 18h.

Dans la profusion de l’offre culturelle dans notre période estivale cette exposition se distingue toutefois de par la portée du sujet qu’elle développe, le lin et la laine.

Ce sera de l’occasion de redécouvrir les traces d’une activité qui fut au cœur de l’économie agropastorale dans les Pyrénées centrales, notamment en Comminges et en Couserans, le travail de la laine et du lin. Les acteurs  bénévoles de l’Ecomusée ont porté une attention toute particulière à la restauration d’un métier à tisser le lin. Cet outil artisanal appartenait à une famille de Beauchalot qui l’a cédé à l’écomusée en pièces détachées. Trois cent heures d’application furent nécessaires pour le réhabiliter. Ces métiers sont représentés à l’exposition avec soin, dans toutes les étapes de la fabrication de la toile de lin, de la plante à l’étoffe. Cette exposition devrait assurément inspirer de nouvelles vocations.

Au-delà de la vocation de transmission de mémoire de pays, la portée de ces savoir-faire anciens s’exonère aujourd’hui de la désuétude estimée par l’industrie du textile. Cette pratique artisanale était autrefois inscrite dans une économie circulaire, de proximité que l’on redécouvre aujourd’hui comme étant vertueuse. Cette question d’économie vertueuse surgit comme une évidence au regard de la prédation écologique  au plan planétaire de la fabrique de tissus, de vêtements imputrescibles, consécutive d’une industrie du textile mondiale externalisée sur le seul et unique critère de la spéculation marchande. Depuis le grand questionnement sur les questions environnementales déjà de nombreuses initiatives de remise en pratique de ces métiers ont vu le jour ce demi-siècle passé. Ces métiers apportent avec un sentiment de cohérence la dimension du beau, celui de la singularité du produit artisanal. La présence de la culture du lin est une pratique mentionnée en Comminges et en Couserans (monographie des instituteurs de la fin 19ème), et « La vie humaine dans les Pyrénées ariégeoise » par Michel Chevalier en 1956.

Il a été fait appel pour le graphisme des panneaux de présentation sur le thème du lin et de la laine à Iris Delvalle de Dahu Edition à Aspet, et pour l’atelier de fabrication du papier à base de lin à Chloé Michelon de « Papier Desman».

Les animations autour de la laine sont faites par l’association Laine de Pyrène.

Nous y retrouverons cette année aussi l’exposition  sur Louis Raymond (le spéléologue photographe). Les bénévoles vous accueilleront pour voir cette magnifique réalisation.

 

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