Création d’un centre de préparation au retour volontaire d’immigrés sur la commune de Saint-Lys

De la pédagogie pour éviter des polémiques

 

Création d’un centre de préparation au retour d’immigrés sur la commune de Saint-Lys


Afin de poursuivre le dialogue et de répondre aux interrogations concernant la création du Centre de préparation au retour (CPAR) sur la commune de Saint-Lys, Jean-Luc Blondel, sous-préfet de Muret et Michel Kessouari, directeur territorial d’ADOMA ont participé jeudi 22 juin, à une réunion d’échange avec le conseil municipal, comme cela avait été convenu avec le maire de Saint-Lys.

Cette réunion d’échange a été ainsi l’occasion d’expliquer, à nouveau, le rôle et les missions d’un CPAR, le cadre général de fonctionnement de cet établissement. Un CPAR a pour mission d’héberger des personnes de nationalités étrangères qui ont formulé le souhait de repartir dans leur pays d’origine. Les équipes d’ADOMA et de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) ont pour fonction d’héberger, de préparer et d’accompagner le projet de retour volontaire au pays. Ce lieu est donc dédié aux étrangers qui ont épuisé leurs droits au séjour en France et qui ont fait le choix d’adhérer à un programme de retour volontaire vers leur pays d’origine.

Ces personnes y seront hébergées le temps de finaliser leur projet de retour dans leur pays et d’accomplir les différentes formalités administratives. Il s’agit donc d’un lieu de transit avec des familles qui arriveront et qui partiront au terme de 38 jours de présence, en moyenne. Elles disposent de la liberté d’aller et venir au sein du centre dans lequel elles ne sont donc pas retenues.

L’État tiendra ses engagements annoncés depuis plusieurs mois dans la mise en œuvre effective de cet équipement qui hébergera au maximum 120 personnes soit, une trentaine de familles.

Après la réalisation de quelques travaux d’aménagement dans le site de l’ancien EHPAD, les premières arrivées auront lieu dès septembre 2023.

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