Barbazan : Du polar au casino

Sandrine Michel, responsable culture au casino et Thierry Benoit

La région est propice à l’écriture de polars. Après Céline Servat venue en avril présenter ses ouvrages au casino, (https://www.petiterepublique.com/2022/04/01/barbazan-casino-celine-servat-ne-broie-pas-du-noir-elle-lecrit/), c’était au tour ce samedi 21 mai de Thierry Benoit.

Cet auteur a exercé dans sa vie de multiples métiers, allant d’instituteur à employé de sécurité sociale, en passant par journaliste (notamment à Libé) , menuisier ou encore formateur. Et même des échappées dans l’aide agricole ou le service en salle.

Mille métiers, mille misères  dit l’adage. Heureusement, écrire des polars n’est pas un métier. Encore moins une misère.

De toutes ces expériences professionnelles, il a tiré une leçon fondamentale : vivement la retraite. « Depuis trois ans, je consacre mon temps à mes deux passions, le vélo et l’écriture. »

Son premier roman est paru en 2017. Deux autres ont suivi depuis. Ils se déroulent dans le Volvestre, au sud de Toulouse où Thierry Benoit habite depuis bientôt trente ans et d’où il puise une large part de son inspiration.

Trois polars et six personnages hauts en couleurs

Les romans de Thierry Benoit (« Sans homicides fixes », « Lerouge et Lenoir », « Vieux crimes et châtiment ») forment une trilogie. On y suit les tribulations de six personnages. Des bras cassés qui ont la fâcheuse habitude de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Mehdi, SDF trop arabe pour être honnête, selon la police. Valérie, qui vit chez ses vingt-trois chats après avoir passé vingt-cinq ans en prison pour terrorisme. Justin, 88 ans, fou du volant et autoproclamé dernier communiste d’Ariège. Julie, punkette et ancienne policière à la violence désinhibée. Roland, gardien de musée, un handicapé de la vie qui cueille les coupables comme il cherche les champignons. Enfin Andréa, jeune anglaise biface, cœur de midinette et féministe intransigeante.

Accusés de crimes qu’ils n’ont pas commis, ils sont régulièrement contraints d’enquêter eux-mêmes pour tenter de se disculper.

Une présentation qui a plu au public présent.

 

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