Verra-t-on le bout du tunnel un jour ?

On ne se souvient même plus de l’instant où à la télévision ou dans les journaux on nous a parlé pour la première fois d’un virus qui venait d’apparaître en Chine. On regardait cela de très loin avec condescendance. On s’amusait de ces images de rues désertes qui nous faisaient sourire. On ne pouvait imaginer que celle qui allait être nommée Covid 19 allait bouleverser nos vies et de quelle manière !

Petit à petit sa présence s’est ancrée dans nos esprits. Des restrictions de toutes sortes, des vies au quotidien bouleversées et ces masques qui nous rappellent sans cesse que le virus est là. On ne se dit plus bonjour de la même manière, se faire la bise est devenu très rare préférant se toucher les coudes ou les pieds. On se renferme derrière ce bout de tissu se créant notre propre prison. Nos rapports sociaux ont changé et les plus fragiles d’entre nous ont flirté avec des crises d’angoisse ou de  dépression.

On s’est déchiré entre les pour et les contre à moins que ce ne soit l’inverse et les complotistes sont venus rajouter à la confusion. Les dogmatismes se sont fait légion et n’arrivant pas à nous mettre d’accord sur un intérêt collectif, les intérêts individuels se sont répandus comme une pandémie, la pandémie la plus dangereuse actuellement dans notre société : l’individualisme. On a même vu certains n’assumant pas leur positionnement recourir à la fraude au pass sanitaire …

Chacun persuadé de détenir sa Vérité, on a conspué les scientifiques, les politiques, les médias, ses voisins et parfois même les membres de sa propre famille. On a perdu le sens des réalités et du bon sens paysan. On ne croit plus en rien et un doute profond et durable s’est installé.

Le temps passe et toute cette ambiance nauséabonde commence à peser très fortement dans les esprits. Les fêtes de fin d’année sont là mais on n’a même plus envie. Par habitude on va faire avec et pour certains d’entre nous la crainte de recevoir ou de donner cette saleté de virus qui peut dans ses formes les plus graves conduire au pire. Les insouciants sont par nature heureux et inconscients bien entendu !

Le pire est que l’on ne voit pas le bout du tunnel et c’est cela qui pèse le plus. A défaut d’être là on est las! On n’arrive même pas à imaginer le jour où l’on nous dira : » C’est terminé vous pouvez enlever les masques et tout redevient comme avant. » Et qui pourra dire une telle phrase dans une épidémie mondiale ? On se croirait dans un film de science fiction où le monde devenu chaos voit sortir des abris les survivants de la planète. Et comme disait Fox Mulder dans X Files Aux frontières du réel : « La Vérité est ailleurs »

En attendant revenons sur Terre et profitez au mieux ! Avec quelques gestes barrières et un zeste de bon sens paysan, passez de bonnes fêtes et ne vous laissez pas envahir (les envahisseurs extra terrestres bien sûr) : la vie reste belle pour un grand nombre d’entre nous. Et pour le reste qui vivra verra !

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