Carole Delga remercie ses 1200 militants et sympathisants qui avaient fait le déplacement à Bram (11)

« Notre victoire n’est pas une conclusion, c’est le début de l’action, qui s’écrit et se vit «encommun»!»

Carole Delga a réuni ce samedi plus de 1 000 personnes sous la bannière de l’Occitanie en Commun à Bram (11). L’occasion pour elle de saluer et remercier un engagement collectif exemplaire et un résultat unique en France. Elle a également partagé ses convictions et sa vision de l’avenir à quelques mois d’échéances nationales déterminantes pour notre pays.

« Une victoire, ce n’est jamais une conclusion, c’est le début de l’action. Et la nôtre, en Occitanie, nous oblige. Nous vivons au cœur d’une société en crises qui s’interroge sur son avenir, sur son destin collectif, et cela à quelques mois d’échéances importantes pour l’avenir de la France. Une crise qui trahit des peurs, celle des parents dont 70% pensent que l’avenir de leurs enfants sera moins bon, celle des jeunes qui à 50% s’imaginent déjà condamnés par le réchauffement climatique, celle de nos concitoyens qui voient certains de leurs territoires vidés de leurs services publics. Peurs qui se transforment aujourd’hui en résignation et en défiance envers la politique.

On m’a beaucoup demandé, depuis juin, les raisons de notre victoire aussi large en Occitanie. Il n’y a pas de miracle, juste ce que devrait être la politique : savoir ce que vivent les gens au quotidien, répondre simplement mais efficacement à leurs besoins. C’est avant tout parce que nous avons décidé d’anticiper et de ne pas subir, avec un leitmotiv constant : le respect du citoyen et de la parole donnée, on dit ce qu’on fait et on fait ce qu’on dit !

Notre cap est clair, notre méthode, éprouvée. Nous allons ainsi poursuivre dans la même veine, avec le même rythme, dans les prochains mois. Dès le mois de juillet, nous avons agi en ouvrant la voie à la création d’un grand service public régional qui mettra fin aux déserts médicaux. Parce que les familles monoparentales sont nombreuses, dont 80% sont des femmes, nous les aideront à sortir de la précarité en soutenant la garde de leurs enfants ou leur mobilité, lors de leur recherche d’emploi ou de leur embauche. Avec des mesures fortes en faveur du train, nous protègerons le pouvoir d’achat des habitants. Et parce que notre assiette est un reflet, nous agissons pour une alimentation locale et bio, tout en garantissant un revenu décent à nos agriculteurs.

Dans ce moment si particulier que traverse notre pays, et face aux échéances déterminantes à venir, notre responsabilité collective est aujourd’hui celle de se rassembler. Et c’est ici, en Occitanie, que cela commence. Unis dans les communes, dans les départements, en région, nous devons l’être aussi demain, en travaillant main dans la main avec les élus locaux et les acteurs du territoire : c’est ça, l’alternative ! C’est ce chemin que nous devons prendre, pas seulement par raison, mais par responsabilité. Je ne rêve pas, vous le savez. Quand je vous vois tous réunis ici devant moi, j’ai confiance dans notre capacité à lutter ensemble et dès aujourd’hui, pour que demain la gauche, unie, un véritable projet de société. »

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