De partout où l’on se tourne , il y a sujet à mécontentement : Une société qui va mal, une République en mal être, une Europe à l’agonie, un repli dangereux sur l’Etat Nation, un taux de chômage qui inquiète les plus vulnérables d’entre nous, un individualisme devenu force de Loi, un système économique qui lamine tout sur son passage. Dans ce pessimisme ambiant, on se retourne alors vers les partis et les hommes et femmes politiques censés nous sortir de ce marasme. Nouvelle déception d’un système qui tend à se protéger mais incapable d’inventer un futur où l’homme retrouverait toute sa place. Il n’y aura pas dans les élections qui pointent à l’horizon d’hommes ou de femmes providentiels capable de nous faire rêver et de nous entrainer dans un projet consensuel. La classe politique n’arrive pas à se renouveler tant la notion de pouvoir personnel est ancré dans les gènes.
Alors que faire ? Le monde appartiendra aux utopistes capables de casser les codes et d’inventer un monde qui n’existe pas encore si ce n’est dans leur imagination prémonitoire. Arrêtons de compter sur les autres pour faire des choses à notre place. C’est à chacun d’entre nous de se prendre en main, de ré-inventer les mots solidarité et retrouver le sens initial de liberté, égalité, fraternité. Tout ce qui a été essayé ou mis en place n’a pas fonctionné. Nous sommes à la croisée des chemins…
oui , nous devons créer ce meilleur monde nous mêmes!
Excellent édito,… rien à rajouter sinon que : commençons à créer, à notre niveau, ce nouveau monde ! ! ! Ça urge !
(extrait)
Tout d’abord permettez un écart pour féliciter le dynamisme de la personne en charge de cette publication. Il est rare de voir apparaître des journaux en ces temps où les usines de pâte à papier ferment partout dans le monde et où la presse écrite disparait inexorablement. Une publication locale qui va dans le sens de mes voeux car franchement, les coups d’état en Afrique, les rebelles en Amérique du Sud, les engueulades en Asie, ça n’a strictement aucun intérêt pour notre quotidien : mieux vaut parler du parking de la gare et des comportements ouvertement scandaleux de sociétés “dites au service du public”. Un très bon point donc !
Mais revenons à nos moutons à travers cet éditorial. Il fut un temps pas si lointain où les hommes dépendaient les uns des autres. Certes il y avait une hiérachie et l’on vous dit que les seigneurs locaux coupaient des têtes à tout va ce qui, bien, entendu est faux, sans jeu de mots. Puis dès 1870 s’installa l’ère industrielle avec tous les bienfaits que l’on connaît : le travail des enfants dans les mines, le travail des femmes non rémunéré à sa juste valeur, les empilementsde dortoirs en zone crasse… Que du bonheur !….
– A l’aube du grand “reset” économique qui verra l’essentiel d’entre nous ruinés et contraints il est grand temps de revenir à l’humain qui est le centre de notre vie.
Bonne continuation à la “Petite République”.
Je remercie “Dioxyde” de son commentaire. Celui ci étant beaucoup trop long, je n’ai pu le publier en entier ce que je regrette. Il m’ permis de réfléchir au fait d’ouvrir une rubrique “courrier des lecteurs” qui permettra à ceux qui le souhaitent de développer leurs arguments. J’aborderai donc cette hypothèse en comité de rédaction.
Le rédacteur en chef
Yannick Foucaud