Casino de Barbazan : Dans l’intimité des romans de Christian Louis

De g à d : Christian Louis, Marie Chambrillon et Sandrine Michel, responsable culturelle du casino.

L’auteur commingeois Christian Louis était l’invité du casino ce samedi 26 février. Christian Louis, on le connaît (presque), tous. Mais ce qu’on connaît moins, c’est pourquoi il écrit, quand il écrit, comment il écrit, comment il fabrique ses personnages, etc. Les personnes présentes, le connaissent un peu mieux maintenant grâce au jeu des questions réponses.

La salle culturelle du casino était pleine. Afin de mettre le public dans l’ambiance, Christian projetait deux courtes vidéos relatives à deux de ses romans : la vallée des sacrifiés et Nuages sur les cimes.

Le Comminges et le Nébouzan riches en Histoire

L’intervieweuse, Marie Chambrillon, présente ensuite l’écrivain et lui demande depuis quand il écrit. Son premier livre est publié en 1978. « J’ai toujours aimé écrire et dessiné. A début de ma carrière, j’étais plutôt tourné vers le travail artistique. Maintenant, ce sont les romans. »

Lorsqu’on lui demande pourquoi il écrit des romans historiques, il répond que le Nébouzan et le Comminges sont des pays riches en histoire. « Je m’inspire à chaque fois de la réalité et je suis l’histoire le plus possible. » Ces romans sont l’aboutissement de multiples recherches aux archives. Concernant les polars contemporains comme les deux cités plus haut, c’est pour explorer la société d’aujourd’hui.

Une autre question a trait à  ses personnages. Les plus gentils, il les a croisés. Les méchants sortent de son imaginaire.

Chaque roman est un défi

Ses romans mêlent le crime, le suspense mais également l’humour. « Je ne suis pas l’auteur qui se pique les bras et qui sniffe de la farine. Par contre, chaque roman est un défi. Il y a la pression de ne pas décevoir mes nombreux lecteurs. «

Un écrivain qui vient de sortir son premier roman, lui demande le temps qu’il met à écrire un roman. « la trilogie de l’assassinat de Saint Béat m’a pris six ans, le dernier roman, quelques mois. Je ne veux pas être un artisan, je veux rester un artiste. »

Dans la peau d’un flic

Christian Louis écrit le matin. L’après-midi est consacré à la détente et au bricolage. « J’ai toujours un carnet sur moi. Je note ce qui me passe par la tête. »

Un autre polar est en cours d’écriture. « Pour ce roman, je me suis mis dans la peau d’un flic. Je ne sais pas où le roman va me mener.  L’auteur vit du plaisir d’écrire. »

Après cette conférence fort instructive et passionnante, l’auteur signait des autographes pour Nuages sur les cimes pour lequel il a de bons retours. Il remettait à chacun, une carte représentant une de ses œuvres, avec une phrase manuscrite du roman, et un bouchon orné original.

Un cocktail offert par le casino prolongeait la soirée. Prochaine manifestation au casino : le vernissage gratuit des Arts Symorias le samedi 4 mars à 18h30.

 

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