Dans le cadre du programme de mise aux normes et de modernisation de l’abattoir de Boulogne, la réhabilitation de la station de prétraitement des eaux usées a fait l’objet d’une visite officielle jeudi 24 juillet. Autour de la présidente de la communauté Cœur et Coteaux du Comminges (5C), on comptait Alain Boubée maire de Boulogne, le président de la Chambre d’agriculture Christian Déqué et une délégation de responsables des Abattoirs du Comminges.
Ces travaux d’un montant d’environ 500 000€ font partie de la 1ère phase du programme triennal de mise aux normes et de modernisation de l’abattoir, prévoyant une phase de travaux d’un million d’euros chaque année, soutenu financièrement l’État, la Région et le Département. L’achèvement des travaux est prévu en 2027.
Le site Boulonnais et celui de Saint-Gaudens, propriétés foncières de la 5C, sont exploités par la SCIC des Abattoirs du Comminges depuis 2023.
Conçue pour le traitement en amont des eaux usées industrielles, la station a été dotée d’un dispositif permettant d’homogénéiser les effluents pour améliorer leurs traitements, de retirer les résidus en suspension, de capter les matières organiques, d’envoyer à la station finale sur la ville un volume d’eau lissé sur 24 h, et ainsi de contribuer à la préservation des ressources naturelles.
Christian Déqué, président de la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne, affirme qu’en tant que représentant du monde agricole, il soutient ce projet de réhabilitation de l’abattoir, qui renforce les atouts du territoire. « Parmi nos projets de mandature, la création et le développement de filières viandes sont des axes importants, pour apporter de la plus-value aux exploitations. Des abattoirs de proximité modernes et performants en sont les outils indispensables. Le territoire et le monde agricole doivent travailler la main dans la main. »
Ce programme ambitieux de rénovation de l’abattoir Boulonnais répond à la volonté de la Communauté Cœur et Coteaux du Comminges de faire du site une unité de pointe et polyvalente, à échelle humaine, en adéquation avec les besoins de l’élevage local. Il est un outil de développement essentiel à l’économie agricole du département, tourné vers les potentialités de la métropole.


