Salies-du-Salat : un premier carnaval haut en couleur, en décibels… et en confettis !
Le week-end dernier, les rues de Salies-du-Salat ont vibré au rythme des percussions pour la toute première édition du @Carnaval, coorganisée par Temp’Ô Cagire et l’APE
Les Copains d’Salies, et autant dire que pour une première, c’était tout sauf timide !
Cet événement haut en couleur a pu voir le jour grâce à une belle synergie entre plusieurs associations locales et la municipalité. Pour marquer le coup, l’association Temp’Ô Cagire a mis les petits tambours dans les grands en invitant Batuscala, une batucada venue tout droit de L’Escala, en Catalogne (Espagne).
Cet échange musical et culturel fait suite à une première rencontre l’année dernière avec Tôca Samba, la batucada locale basée à Couret (31). Ce fut de belles retrouvailles en rythme et en chaleur humaine. Les musiciennes et musiciens étaient logés au Bois Perché à Aspet , dans un cadre qui n’a rien à envier aux hôtels 3 étoiles. Les musiciens percussionnistes ont entamé les festivités dès le samedi matin avec une répétition générale à Salies du Salat.
Pendant ce temps, les Associations des Parents d’Elèves (Salies du Salat, Vallée de l’Arbas et Mane) transformaient le site en terrain de jeu pour petits et grands : c’était des stands de maquillage, une buvette, une pluie de confettis et même un camion de pompiers (qui a failli être confondu avec un char du défilé). Puis, après un petit discours d’ouverture sans cravate ni pupitre, les 40 musiciens des deux batucadas ont lancé le cortège, entraînés par France et ses bolas virevoltantes sous les regards ravis des spectateurs.
Le premier arrêt stratégique à les écoles, où les élèves ont présenté leur travail dans le cadre du projet Batucada à l’école, mené dans le cadre des EAC (Éducation Artistique et Culturelle).
Ce fut un moment touchant, où les enfants ont prouvé qu’on peut faire du bruit aussi de manière éducative. Le défilé a ensuite sillonné les ruelles de la ville jusqu’au point culminant, le procès avec la mise à feu de Mme Carnavalito (préparé par l’APEAI et les enfants de l’Alae du village) condamnée à brûler dans la joie et la bonne humeur pour expier les bêtises de l’année écoulée. La fête s’est poursuivie au Bois Perché avec une soirée conviviale entre musiciens, où les rythmes ont probablement résonné jusqu’à la lune.
Et comme une bonne surprise ne vient jamais seule, le dimanche matin, les habitants d’Aspet ont eu droit à une apparition improvisée des deux batucadas sur la place du village. Un réveil en fanfare pour un week-end inoubliable.
Ce fut en la circonstance le premier carnaval, réussi et joyeux, bruyant, et surtout la promesse du prochain carnaval !
