Boulogne-sur-Gesse : La Grande Guerre, la passion de l’écrivain Jean-Claude Auriol

Jean Claude Auriol transmet dans ses écrits sa passion pour l'Histoire et la Grande Guerre en particulier, il présentait son nouvel opus Les insoumises de 1914 1948 à Boulogne dimanche 27 novembre.
Jean Claude Auriol transmet dans ses écrits sa passion pour l'Histoire et la Grande Guerre en particulier, il présentait son nouvel opus Les insoumises de 1914 1948 à Boulogne dimanche 27 novembre.

Né à Toulouse dans le quartier Saint-Cyprien en 1946, Jean-Claude Auriol habite Saint Plancard. Ancien cadre au Crédit Agricole, il est maintenant écrivain, historien et conférencier. Dimanche 27 novembre, il présentait ses ouvrages sur son stand au marché de Noël de Boulogne-sur-Gesse, et notamment son nouveau livre, Les insoumises de 1914-1918.

La passion de l’Histoire le dévore depuis l’adolescence et il met à profit le temps paisible de la retraite pour s’adonner à l’écriture sur ce thème qu’il chérit.

Sa période de prédilection, la Première guerre mondiale, la Der des Der, 14-18 l’effroyable, qui semblait ne pas connaître d’équivalent mais hélas, le second conflit mondial démentira les augures… Épris de cette période, Jean-Paul Auriol s’est construit une spécialité, les oubliés de l’Histoire, et la vie durant l’occupation allemande.

Les espionnes de l’ombre

Les insoumises de 1914-1918 raconte le quotidien de ces femmes entrées discrètement dans la résistance à l’ennemi en 14-18. Elles aussi sont des oubliées de l’Histoire, elles qui ont œuvré dans l’ombre, au cœur des départements occupés.

« Ces femmes ne faisaient pas sauter les trains, concède Jean-Claude Auriol, leur rôle était plus humble mais éminemment essentiel. En effet elle faisait circuler les renseignements, à partir de leurs observations dans les territoires. A l’époque, on ne parlait pas de résistantes, vocable réservé à la Deuxième guerre mondiale, mais d’espionnes. Parallèlement, on trouvait ce que les Belges appelaient les inciviques, c’est-à-dire les collaboratrices. »

D’une plume alerte, l’écrivain a tenu à redonner leur place à ces passantes de la Grande Histoire, qui ont risqué leur vie, souffert, subi, vaillamment, humblement, sans bruit. Et qui n’ont pas eu la reconnaissance officielle qui aurait du être la leur.

Les essais de Jean-Claude Auriol, au nombre de 12, auto édités pour la plupart, ont des titres qui suscitent la curiosité, cette inextinguible soif de savoir : Les ténèbres de l’occupation, Les ronces de l’exil, Autour de la Guerre 1914-1918, Les oubliés d’Holzminden, Les bagnards de Sedan, et le dernier en date, Les insoumises de 1914-1918.

Il participe à des manifestations littéraires, présente ses livres et anime des conférences, en Comminges, en France et à  l’étranger. « Ce qui m’intéresse, conclut l’écrivain, c’est de transmettre, d’enseigner cette Histoire qui est la nôtre, pour la garder vivante dans les mémoires. Car ce que l’on ne sait pas n’existe pas… C’est ma mission et ma passion. »

 

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