Systom de Saint Gaudens : Daniel Grycza poursuivi et menacé par un homme cagoulé ! Interview

Est-ce un nouvel épisode de la tension qui existe entre le Sivom et le Systom qui est à l’origine de l’affaire Grycza ? Tout semble l’indiquer tant ce dossier brûlant déchaîne les passions depuis de 2020 sans qu’une solution pérenne ne soit encore trouvée.

L’affaire commence par une réunion restreinte le lundi 31 octobre au soir. Pour une fois le ton n’était pas élevé mais si les positionnements des uns et des autres semblent pour l’instant difficilement conciliables. Dans ce dossier l’affect a souvent pris le pas sur la raison et les ressentis sont parfois quelque peu exaltés. La question est toujours la même : Est-ce le systom ou le sivom qui doit avoir la compétence sur la gestion des ordures ménagères ?

À la fin de cette séance et une discussion informelle à l’extérieur de la salle, Daniel Grycza prend son véhicule vers 20h30 et emprunte l’autoroute A 64 pour rentrer à son domicile à Peyssies. A bord il y a une collègue élue en co-voiturage qui sera laissé au passage à son domicile. Rappelons que Daniel Grycza n’est pas commingeois. Il est le maire de Peyssies, vice-président de la communauté des communes du Volvestre et président du systom.

Sans qu’il s’en rende compte, il est suivi par deux véhicules. Peu après le péage de Lestelle :

« Un véhicule, derrière moi, se met en plein phare et me colle. Je ralentis pour le laisser passer mais il reste derrière moi avec insistance. Une autre voiture se met à ma hauteur et me serre de plus en plus pour m’obliger à me garer. Pour éviter tout accident je suis contraint de m’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence ».

On imagine alors qu’elles pouvaient être les craintes ou les peurs de Daniel Grycza.

« Un homme seul est sorti de la voiture de devant et il m’a aveuglé en me mettant une torche dans le visage. Il portait des gants et une cagoule car on ne lui voyait que les yeux. J’étais assis dans mon véhicule. Il a gratté à la vitre conducteur. J’ai descendu la vitre et il m’a dit : Fais pas chier le Sivom doit vivre. Entre Saint Gaudens et ton domicile, la route est longue. Il m’a fait signe avec le bras que je pouvais repartir puis il est parti en galopant. Tout a été extrêmement rapide. »

On imagine aisément que le retour a du être difficile après une telle aventure emprunte de violences psychologiques avec cette idée particulière d’assister à une scène d’un film de série B. Il semble que la victime n’a pas pu voir les autres protagonistes du méfait et leur nombre exact. Il a pu remarquer malgré la brutalité de la situation que l’une des plaques minéralogiques était dissimulée.

Plainte a été déposée sur son secteur de domicile à la communauté de brigades de gendarmerie du Volvestre. Les faits ayant eu lieu sur le territoire du parquet de Saint Gaudens, le parquet de Toulouse s’est dessaisi de fait. C’est la brigade des recherches de Saint Gaudens qui est chargée de l’enquête.

Des questions se posent et des réponses qui devraient arriver

Cette opération « commando » ne semble pas relever d’une impréparation. Les malfaiteurs ont, semble-t-il, d’abord attendu que la victime soit seule dans la voiture avant de commettre leur méfait. Si comme le déclare la victime l’un des auteurs présumés était porteur d’une cagoule, on peut se poser la question si l’idée de poursuivre Daniel Grycza avait été décidée bien avant la dite réunion du 31 octobre. L’idée de se promener avec une cagoule dans une voiture n’étant pas chose courante!

Les enquêteurs de la gendarmerie qui sont à pied d’œuvre devront bien sûr déterminer qui a pu commettre de tels faits délictueux. On n’ose imaginer qu’il puisse s’agir d’élus la méthode employée serait sidérante, ou d’agents territoriaux quelque peu surexcités appliquant des méthodes de voyous. Dans les deux cas si cette affaire se résout, elle devrait laisser des traces provoquant un tsunami dans le Comminges avec des conséquences qu’on ne peut encore mesurer. Si ce n ‘est pas ces deux hypothèses Alors qui ? Et pourquoi ?

Par ailleurs, il n’est pas inconcevable de penser que les caméras du péage de Lestelle auront certainement des choses à dire. Des investigations techniques pourraient même mettre les enquêteurs sur une piste très sérieuse en leur permettant de découvrir la Vérité.

Jeudi une réunion de la communauté de communes du Volvestre devrait apporter le soutien de tous les élus communautaires à Daniel Grycza avec transmission d’un courrier au Prefet et au Procureur de la République.

Affaire à suivre.

 

 

 

 

 

 

 

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