Montréjeau : L’USAR du SDIS31 en manœuvre dans le Comminges

Stagiaires et formateurs réunis devant une des deux cellules

L’Unité de sauvetage, d’appui et de recherche (USAR), du SDIS31, était en manœuvre dans le Comminges, et en ce qui nous concerne, à Montréjeau vendredi 9 septembre. Visite guidée avec le lieutenant Jacques Thienpont, officier expert du groupement prévention de l’arrondissement de Saint Gaudens.

L’USAR31 en chiffres :

110 spécialistes répartis en trois niveaux de compétence (équipier, chef d’unités, chef de section). Sur ces 110 agents, il y a huit équipes cynophiles et vingt experts en risques bâtimentaires. Les interventions annuelles : 35 pour stabilisation de bâtiments ou accidents de la circulation. 45 pour analyses bâtimentaires.

Deux cellules de sauvetage à 400 000€ l’unité

Ce programme de formation se tenait, outre à Montréjeau, à Ramonville, Carbonne, Peyssies, Cazères, Le Fousseret et sur l’ancienne base aérienne de Francazal où avait lieu le samedi matin, l’examen.

Dans le cadre de la formation des équipiers, de nombreux véhicules, dont deux cellules sauvetage, déblaiement, et manœuvres de force et près de vingt-cinq pompiers, manœuvraient de jour comme de nuit sur le Comminges. Parmi eux, quinze stagiaires issus des centres de secours de la Haute-Garonne, dont deux de Montréjeau. Il faut savoir que la sélection est sévère pour intégrer le groupe. Sur 85 demandes, seulement quinze sont satisfaites.

Les cellules autonomes, dont chacune coûte environ 400.000€, contient tout le matériel nécessaire pour intervenir dans des situations compliquées : étais, cordages, groupe électrogène, vérins, cisailles hydrauliques pour la désincarcération, tronçonneuses, disqueuse, etc., le tout en taille XXL.

Ces cellules sont utilisées lors d’interventions en milieux effondrés ou instables. Ainsi, on peut les voir lors d’inondations, de tempêtes, d’accidents de poids-lourds, de train ou d’avion. Mais également lors d’explosions ou de désordres consécutifs à un feu.

Ce stage était placé sous la responsabilité du lieutenant Gérard Beyne, chef du centre de secours de Cazères. Il était secondé par le lieutenant Jacques Thienpont, conseiller technique adjoint de la spécialité et officier préventionniste sur l’arrondissement de Saint Gaudens. Trois autres formateurs : le lieutenant Helder Dos Santos, officier formateur à l’école départementale, Patrice Galtier et Benoit Marie, du centre de secours de Ramonville/Buchens.

Le scénario catastrophe

Suite à une explosion, un bâtiment d’habitation menace de s’effondrer. Les hommes en place ont commencé par établir un périmètre de sécurité. Ensuite, ils ont étayé les balcons qui risquaient de s’effondrer. Deux maîtres-chiens (l’un d’eux avec son chien Jingle sont partis au Liban en 2020 lors de l’explosion au port de Beyrouth),  sont ensuite entrés dans le bâtiment à la recherche de personnes blessées. Celle-ci étaient évacuées par les fenêtres au moyen de barquettes. Les opérations menées sont précises, disséquées par les formateurs.

Les organisateurs remercient les différentes entreprises et les propriétaires de bâtiments pour le prêt des lieux.

 

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