Un site murétain retenu pour le loto du patrimoine

Juliette et Gérard devant la maquette du projet.

La « Fondation du Patrimoine » a présenté ce lundi 29 août les 100 monuments français qui vont recevoir un soutien financier, grâce notamment au fameux loto du patrimoine.

Et, seul site retenu pour la Haute-Garonne parmi une dizaine de dossiers, la briqueterie Rondé-Oustau de Muret est sur la liste.

Cet ancien lieu emblématique de l’industrie locale de la ville a été bâti à la fin du 19° siècle, possession de monsieur Dardier depuis 1880 et connue sous le nom de « briqueterie Saint-Georges ». Monsieur Oustau en fit l’acquisition en 1898.

Son fils Henri Oustau et le frère de son gendre, Jean Rondé, en assuraient le fonctionnement. Hélas, un incendie en 1957 a mis fin à l’activité.

Par la suite, le fils d’un des fondateurs se lança dans la revente de matériaux de construction, une activité qui cesse en 1999.

Depuis 2013, une partie des bâtiments est utilisée par le sculpteur Gérard Lartigue et l’écrivaine Juliette Marne, tous deux très attachés aux valeurs de patrimoine et de mémoire. Ils sont avec les propriétaires des lieux, la famille Rondé-Oustau, à l’origine de ce projet.

Selon la Fondation du Patrimoine, le projet se fera en deux temps :

D’abord, il consistera à stabiliser la situation des bâtiments de l’ancienne briqueterie : déblayage de la halle sud-est, isolation, rénovation des façades, mise aux normes des réseaux, sanitaires, etc.

Ensuite, il doit permettre de « valoriser les espaces extérieurs, de protéger l’écrin de biodiversité que représentent le lac et les jardins« .

Enfin, il est prévu d’aménager la maison de maître en logements pour accueillir les artistes en résidence, avec aussi une modernisation des anciennes écuries.

La Fondation explique que cette rénovation du bâtiment « permettra de rendre vie au lieu, en établissant un espace de création et de promotion des talents artistiques et artisanaux« . Le démarrage des travaux est prévu en 2023, ils doivent s’achever en 2024.

Le montant pour réhabiliter cet ancien site industriel méconnu, est colossal : 2,2 millions d’euros. 

Rassembler un tel montant, ou s’en approcher, permettrait de « stabiliser la situation des bâtiments de l’ancienne briqueterie, de déblayer une partie du bâtiment, l’isoler, rénover des façades, mettre aux normes des réseaux avant de permettre de valoriser les espaces extérieurs, de « protéger l’écrin de biodiversité que représentent le lac et les jardins », précise la Fondation.

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