Gourdan Polignan CFA : Attirer les jeunes et promouvoir la reconversion professionnelle

La forge de l'atelier métallerie. A g, Nicolas Giroud

Comme chaque année, le CFA était en mode porte ouverte ce mercredi 9 février. L’occasion pour des jeunes -et moins jeunes-, de découvrir les différentes filières (vingt et une), proposées par l’établissement dirigé par Jérôme Baron.

Qualification Qualiopi : gage de sérieux

Rappelons que le centre est qualifié Qualiopi depuis 2021. Cela atteste de la qualité des processus mis en œuvre par le CFA dans le cadre de ses actions de formation. Être certifié Qualiopi, c’est aussi garantir à ses apprentis, ses entreprises, ses financeurs et tout autre partenaire une démarche continue d’amélioration et une écoute attentive à la satisfaction de chacun d’entre eux.

Enfin, cette certification est le sésame pour accéder à des prises en charge financière par les fonds de la formation professionnelle ainsi qu’à la commande publique. Cela permet donc aux employeurs et candidats aux formations d’être assurés quant au financement des actions de formations.

Ce sont Alexandre et Lucas qui vont me servir de guides pour aller dans les différentes sections. Tous deux sont en bac pro commerce.

La maréchalerie, formation emblématique de l’établissement

Un petit tour par la maréchalerie, la formation emblématique du CFA. Maxime, en 3ème année vient des Saintes Maries de la Mer. Il se destine au métier de maréchal ferrant.

Promouvoir la reconversion professionnelle

La section métallerie – ferronnerie ne comporte que peu d’élèves. « Les métiers se rapportant à cette formation sont méconnus », confie Nicolas Giroud, professeur. « Les jeunes ne veulent pas s’investir dans un métier réputé « sale », bruyant. Et pourtant, les entreprises, les artisans recrutent. Il faudrait promouvoir la reconversion. Actuellement, un ancien militaire et ancien airbusien suivent cette formation. »

Les filières où il y a le plus de demandes sont la maréchalerie, le commerce, la mécanique auto et la pâtisserie.

La restauration à la peine

« Nous avons du mal à avoir des apprentis en restauration », confie Sandrine, maître d’hôtel et formatrice. « A la rentrée 2020/2021, ils étaient dix, cinq à celle de 2021/2022. Là encore, les débouchés sont nombreux. »

Rappelons les ouvertures de nouvelles sections : MC pâtisserie (décors) – CAP d’esthétique – Bac pro 3 ans et Bac pro mécanique.

CFA du Comminges : 05 62 00 28 80 /

 

 

 

Mots-clés :

Articles en relation :