Le GIEC tire la sonnette d’alarme

Deux experts,  Christophe Cassou Géophysicien-Climatologue co-auteur du rapport et Aurélien Ribes chercheur au Centre national de recherches météorologiques (CNRM) de Toulouse sont intervenus lors du dernier conseil communautaire pour présenter le 6ème rapport du GIEC , (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) publié le 9 août 2021.

Christophe Cassou présente le rapport dont le titre : « Le changement climatique est un voyage sans retour » annonce la couleur d’une situation très inquiétante.  « Ce sont les choix de maintenant qui conditionnent le futur climatique. On peut stabiliser la température mais on ne peut pas revenir en arrière pour certains changements qui sont irréversibles comme la hausse du niveau des mers. »

Des actions prises aujourd’hui peuvent avoir  des effets discernables dans 20 ans. Mais à moins d’une réduction immédiate, rapide soutenue dans le temps et à grande échelle (incluant tous les secteurs) des émissions de gaz à effet de serres, limiter le réchauffement à 1,5° et même 2°, sera hors de portée. Chaque tonne de CO2 contribue à un réchauffement total additionnel. Par contre limiter le réchauffement peut avoir des effets très rapides sur la qualité de l’air et de l’eau ».

Ce rapport stipule aussi que les 20 prochaines années sont écrites car c’est l’inertie des sociétés humaines qui fait qu’on ne peut pas s’arrêter d’émettre du CO2 du jour au lendemain.

Ce qui parait être en cause est le mode de vie des pays industrialisés et non la surpopulation (un enfant français émet 10 fois plus de CO2 qu’un enfant africain) et l’augmentation de CO2 a été 10 fois plus forte que l’augmentation démographique.

Aurélien Ribes du CNRM  expliquera entre autres que la France pourrait connaitre des canicules beaucoup plus longues allant jusqu’à 50°, des pluviométries intenses, moins de vagues de froid, moins de neige.

Quant aux solutions, elles paraissent plus se situer dans les changements d’attitudes, dans plus de justice sociale, d’éthique, de solidarité et une implication des politiques . . . et pour les milliards de personnes que nous sommes sur terre, Pierre Rabhi aurait dit « Il nous faudra sans doute, pour changer jusqu’aux tréfonds de nos consciences, laisser nos arrogances et apprendre avec simplicité les sentiments et les gestes qui nous relient aux évidences. Retrouver un peu du sentiment des ces êtres premiers pour qui la création, les créatures et la terre étaient avant tout sacrées.

 

 

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