Le bon choix des appâts

Comme chaque mois, l’ami Alphonse Arias, grand pêcheur devant l’éternel, distille ses conseils. Pour ce mois de juin, il s’agira de choisir le bon appât.

 La pêche au toc se pratique généralement avec des appâts naturels, vivants ou morts. Des appâts artificiels peuvent également être utilisés comme des nymphes imitatives ou incitatives ou des imitations de n’importe quelle larve ou insecte.

L’asticot, certes, mais pas que…

Dans notre Comminges, berceau de la pêche ancestrale, l’asticot est le plus souvent prisé par les pêcheurs. Toutefois, il n’est pas toujours le plus porteur, surtout à la fin du printemps.

De plus, il n’est pas autorisé dans tous les cours d’eau.

Comme j’ai eu l’occasion de le dire, cette technique à part entière s’avère très difficile, d’autant plus que nos chères truites pyrénéennes sont éduquées et très méfiantes envers celle larve !

La mère de cette dernière – je veux bien sûr parler de la mouche – est fréquemment plus porteuse de belles pêches lorsque les chaleurs sont d’actualité.

En effet, ces insectes en batifolant sur les eaux vives ou près des rivages se mouillent les ailes parfois et tombent sur les flots. Ils appâtent ainsi tout naturellement les truites opportunistes qui trouvent alors une nourriture de prédilection dont elles ont été privées en période fraîche.

Il en est de même pour les fourmis, surtout les noires.

Des aimants à truites…

Des imitations de ces petits animaux existent. J’ai un faible pour elles. Ce sont des aimants à truites plus pratiques que l’utilisation de ces appâts vivants: le pêcheur aura un gain de temps appréciable…

Pas de complication dans le bas de ligne : même chose qu’avec un appât vivant !

Les farios, moins taquinées avec ces insectes, se laissent plus facilement leurrer. Attention cependant aux touches très fines et subtiles. La concentration du pêcheur doit être de mise afin de ne pas se laisser berner.

Tous les appâts de saison doivent être à l’ordre du jour quelle que soit l’importance de la rivière ; notamment la sauterelle et toutes les larves que vous pouvez trouver sous les galets, patraques, cuques, porte-bois, limnées, etc. N’oubliez quand même pas les petits vers rouges.

En conclusion…

Quittez donc les sentiers battus avec les appâts, sans pour autant oublier les classiques, mais en toutes circonstances, misez sur la polyvalence. La truite étant déconcertante, ayez quelques leurres. Ces derniers permettent de jouer sur l’agressivité. Il en existe de bons et de biodégradables chez https://pyreneesleurresco.fr/

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