Protestation contre la suppression d’un poste d’ATSEM à la maternelle de Couret

comme le déplore un des parents d'élèves présent " dommage que les enfants ne puissent pas voter".

Ce lundi 15 juin, le conseil d’école du RPI Couret-Estadens-Ganties était quelque peu animé. Un rassemblement de personnes, parents d’élèves, enseignants, personnel scolaire, conseil de parents d’élèves et des enfants aussi étaient devant l’école d’Estadens où se tenait le conseil d’école. Ils se sont  réunis pour protester contre la suppression d’un poste d’Atsem (Agent territoriaux spécialistes des écoles maternelles) à l’école de Couret. Les Atsem sont chargées d’aider les enseignants dans les classes maternelles et font partie intégrante de la communauté éducative.

Dans une lettre adressée au syndicat des écoles des 3 vallées, le conseil des parents d’élèves du RPI demande : « Ces dernières années, il est aisé de constater que la situation et certaines décisions de l’État ont conduit à une dégradation générale des conditions d’enseignement. Et parfois c’est vous, élus et acteurs locaux, qui avez la possibilité d’empêcher cette dégradation, c’est pourquoi nous vous demandons, pour toutes ces raisons, de réétudier votre décision ».

Quant à l’institutrice concernée par cette suppression de poste, elle témoigne : « Supprimer ce poste, ça veut dire, par exemple que lorsqu’un enfant voudra aller aux toilettes, je devrai l’accompagner avec tous les élèves puisque je ne dois pas laisser la classe sans surveillance. En plus, à l’école de Couret qui se trouve dans les locaux de la mairie, il n’y a pas de toilettes adaptées aux enfants, elles sont en plus publiques, il est donc impossible de laisser un enfant si petit y aller seul, ils ne sont pas autonomes. Un autre problème est que les maternelles apprennent en jouant, en expérimentant. Par contre, les cours préparatoires, eux, ont besoin de calme, de silence et donc quand je gère un niveau, l’Atsem s’occupe de l’autre et seule ce n’est plus possible. Plus possible non plus de faire des ateliers de peinture, d’organiser des sorties, des jeux, autant d’activités qui permettent un enseignement diversifié. Dans ces classes, ce sont les fondamentaux qui se construisent, le bon départ d’une scolarité. »

Lors de ce conseil d’école, le Syndicat des écoles des 3 Vallées en charge du problème a avancé quelques propositions, d’employer un service civique ou un mi-temps. Ces propositions n’ont pas recueilli l’adhésion des parents d’élèves et des enseignants. Un emploi civique n’est pas pérenne et les personnes n’ont aucune formation quant à un emploi à mi-temps ce n’est qu’une demi-solution.
Le syndicat a promis de chercher une issue et de faire de nouvelles propositions pour tenter de régler le problème avant la fin de cette année scolaire

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