Landorthe : La saison ne s’annonce pas au mieux pour les apiculteurs

Ce mois d’avril plutôt froid n’a pas été favorable à la bonne santé des ruchers.  Les gelées n’ont pas épargné les acacias  et  ce miel là pourrait être  plus rare sur les étals.

Emile Guers apiculteur Landorthais fait ce constat mais ne désespère pas…. Propriétaire d’une vingtaine de ruches installées à Fabas, proche de L’Isle en Dodon et de 17  autres ici à Landorthe, il sait d’ores et déjà, que le « cru » 2021 ne sera pas exceptionnel! Emile connaît parfaitement son affaire lui qui baigne dans ce milieu depuis 1964. Depuis des années il s’évertue à préparer ses essaims: un cadre avec des œufs  pondus depuis moins de 2 jours ! Placés ensuite dans des ruchettes, il les accompagne de couvins ( abeilles prêtes à naître sans  la présence d’une reine ). L’œil exercé de l’apiculteur remarque tout de suite celle qui est différente des autres par sa taille et sa grosseur. De plus si on ne la voit pas du premier coup d’œil, on la verra émerger sous les autres abeilles qui la protègent! La vie de la ruche est riche d’enseignements!  C’est une société très structurée avec ses codes qui s’apparentent au fonctionnement d’une entreprise!

Emile Guers récolte en moyenne 20kg de miel par ruche, sachant que la population par ruche avoisine un nombre impressionnant de 30 000  abeilles.  Il récolte du miel d’acacia, colza et  multi-fleurs. Emile surveille quasi quotidiennement ses essaims.  La colonie se nourrit de miel laissé là, en réserve. Bientôt ce sera l’heure de la « transhumance » où il amènera ses ruches en montagne à Milhas.  Ici les abeilles lui permettront d’avoir une production de miel de châtaignier et de  tilleul.

Si les conditions  sont différentes et les productions moins importantes que par le passé, notre apiculteur a réduit « la voilure » avec beaucoup moins de ruches mais la passion est toujours intacte!

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