Landorthe : Simone Danis, « Nous manquons d’espérance »

Notre centenaire  Simone Danis n’est pas su style à réfléchir inutilement… Quand on lui a proposé de se faire vacciner, elle n’a pas hésité une seconde. Femme de confiance, elle fait confiance à la médecine. Des vaccins, des épidémies, elle en a vu…. En tout cas, elle a a bien réagi à sa première injection du vaccin, il y a 3 semaines , à quelques jours de son 101ème anniversaire. Celui-ci n’a pas altéré sa vivacité d’esprit ni sa mobilité. Nous l’avons rencontré au moment où elle s’apprêtait à passer le nettoyeur haute pression sur sa terrasse.

Comment s’est passée votre 100ème année, plutôt spéciale à plus d’un titre ?

Pour moi, rien n’a changé ou si peu… Je n’aime pas trop sortir et j’ai beaucoup à faire aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de ma maison. Pour mes papiers, mes courses, je peux compter sur la fidélité de Julie. Je remercie beaucoup le Sicasmir pour m’avoir permis de la garder depuis maintenant 6 ans. La cuisine, c’est toujours mon domaine, je gère !

Vous suivez l’actualité ?

Oui, et je m’étonne de voir qu’il n’y a pas de cap bien défini. Les médecins se contredisent. Il faut que je vous dise aussi que je suis très déçue que l’institut Pasteur de réputation mondiale, n’ait pas trouvé un vaccin anticovid ! Et puis notre président fait ce qu’il peut mais il est trop jeune, il manque d’expérience. Aujourd’hui, nous manquons d’espoir. Dans ma jeunesse, nous avions l’espoir de jours meilleurs. L’horizon n’était pas obscurci malgré les difficultés du moment. En ce moment on ne voit pas la ligne d’horizon ! Je vous conseille pour comprendre mieux la situation actuelle, en dehors du covid de lire « Toujours plus » de François de Closets.

Vous vous informez, vous lisez, vous programmez vos activités. Quel est votre secret pour rester aussi active ?

Je ne sais pas mais je bois mon litre de… lait par jour ! et je mets toujours une goutte de chicorée dans mon eau. Ce qui est important c’est l’état d’esprit : la France est belle, elle a des valeurs mais il faut donner aux jeunes l’amour de leur pays et là, il y a du travail à faire ! Ah, j’oubliais, vous messieurs de la télé, donnez-nous des comédies, moins de meurtres à l’écran, ça ira mieux, peut-être !

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