Une vie contre la montre, premier film et quel succès!

Premier film, premier succès

L’étoile « filmante », Anaïs Bazerque, 26 ans a déjà plein d’images dans la tête à faire partager. Après quelques années passées au Canada pour étudier le cinéma, la jeune Commingeoise originaire de Valentine est rentrée dans au pays. Entreprenante, elle a fondé sa propre maison de production de réalisations audiovisuelles : Baze. Anaïs vient de réaliser son premier long métrage, un aboutissement de deux ans d’écriture et de tournages. « Une vie contre la montre » est un documentaire exceptionnel, poignant. Le spectaculaire cheminement d’images rend compte du quotidien du Saint-Gaudinois Cédric Labadens, un triathlète amateur partagé entre profession de carrossier et sportivité de haut niveau.

La soucoupe filmée. Cédric Labadens, 32 ans, un garçon hors normes, bourré de talents, une flèche qui vise les premières marches. Ses proches, les trois principaux interlocuteurs du film, le champion moto Bernard Fourcadet, le cycliste professionnel Pavel Sivakov et sa petite amie Alexia Sabinotto le qualifient respectivement de teigneux, d’excessif, de compétitif. Le document présenté accompagne Cédric dans son activité professionnelle, lors de ses deux ou trois entraînements quotidiens et le présente, abouti, lors de compétitions internationales enchaînées en Espagne, en Slovaquie, en Suisse. Cédric se montre systématiquement méticuleux dans sa préparation, précis dans sa télémétrie, balancé comme un métronome entre son atelier, les bassins aquatiques ou l’asphalte d’entraînement. Il sait ce qu’il est, il sait ce qu’il vaut. Et s’il semble se sous-estimer, c’est toujours pour arracher le jour J un résultat meilleur que celui qu’il avait imaginé. Podiums assurés.

Vendredi soir, pour la grande première organisée au cinéma « Le Régent », la grande salle 1 était comble. Le public âgé de 7 à 77 ans a bu les images. Délectant. Le film est seyant, extrêmement bien monté, touchant. Il surprend. « Ce n’est pas du James Bond fera remarquer la réalisatrice ». « Mais c’est quand même Superman qui crève l’écran rétorquera une spectatrice ». La machine à gagner apparait sensible, équilibrée, finement réglée. Le débat qui a suivi s’est avéré tout aussi passionnant. Anaïs et Cédric sont convaincants. Plein d’empathie, estomaqué par la double performance, le public a rendu deux heures plus tard hommage aux deux protagonistes. Approbation, admiration et enthousiasme partagés, l’un et l’autre ont été applaudis vivement.

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