Tour de France Immersion dans la caravane publicitaire pour Petite République

Petite République était invitée, dimanche 6 septembre, à suivre l’étape du Tour de France Pau-Larens, 153km.

9H30 stade du hameau à Pau. C’est le rendez-vous fixé par Emeline Le Thomas, consultante Médias & E-RP Sénior à l’agence PLRP.

Là, stationne toute la caravane publicitaire du Tour de France 2020. 100 véhicules au total au lieu des 160 en 2019, pandémie oblige. Il y a aussi les motards de la gendarmerie.

La majorité des participants est jeune. Des rires fusent un peu partout. Une marque de café partenaire du TDF, offre le petit noir avant le départ. Certains briquent encore leur véhicule, d’autres dansent au pied d’un podium au son d’une sono tonitruante. On fait aussi la queue aux toilettes car il n’y a qu’une pause technique sur toute l’étape…

Logis Hôtels

Je suis attendu par Flavien, chef caravane Logis Hôtels et quinze ans d’expérience au  Tour de France. Je repère très vite les 3 « minis jaunes ». Deux places à l’avant et à l’arrière, un plateau. L’un est surmonté d’une construction représentant un hôtel, l’autre un  chef coiffé de sa toque (mon véhicule d’un jour), et le troisième d’un oreiller géant. Sur chaque plateau, un lanceur (euse), de goodies. Ces derniers sont harnachés et vont vivre une journée en partie sous la pluie et dans le brouillard.

Dans l’équipe, outre Flavien, il y a Lucie, Thibault, Salomé, Grégory, Léa et Gauthier, mon chauffeur (tous se sont donnés de nouveaux prénoms anciens pour le TDF). Bordelais, 22 ans, en cinquième année de master comptabilité. « La rentrée, c’était lundi dernier », confie-t-il. «  Mais, depuis tout petit, mes parents m’emmenaient voir passer le Tour de France. J’ai une vraie passion pour le vélo. Alors quand j’ai su que j’étais sélectionné, j’ai sauté sur l’occasion. Je rattraperai les cours ». Gauthier se destine à une profession d’expert-comptable ou plutôt de directeur financier. Huit jours de formation sont nécessaires pour intégrer la caravane.

La route, la ferveur et la pause technique

10h30, la caravane s’ébranle doucement. Il commence à bruiner. Nous sommes placés à la moitié de la caravane. Devant nous, une marque de lessive, et derrière, une célèbre marque de saucissons… Nous faisons un tour de ville complet. Les spectateurs tendent les mains, les parapluies, les sacs pour attraper les fameux goodies.

Le premier col de la Hourcère, classé en catégorie 1 est passé dans le brouillard, tout comme le second. Les spectateurs, nombreux malgré le mauvais temps, s’avancent sur la route. Gauthier est vigilant et il faut l’être. Les kilomètres s’enchaînent, les heures passent. Dans certains secteurs classés Natura 2000, plus de message publicitaire, plus de musique. Le respect de la nature.

Flavien annonce par talkie-walkie qu’il est temps de trouver un endroit pour la fameuse pause technique. Ce qui n’est pas évident, car toutes les équipes cherchent également. Heureusement, il ne faut pas beaucoup de place pour nos minis. 5 minutes, montre en main, c‘est le temps de la « pause pipi ». Le panier repas est dans la voiture, on mangera en roulant.

Et c’est là que les talents de pilote de Gauthier s’exercent. Car la place derrière la marque de lessive, il nous faut la retrouver. Warning, et c’est parti  à fond dans une descente. Le compte flirte avec les 80km/h. On double, ce qui n’est pas évident sur ces petites routes de montagne. « Mes deux ans de karting me servent aujourd’hui », lance Gauthier. Il a raison le bougre. Nous retrouvons notre place. Et à notre tour de nous faire doubler. Lucie, qui est dans la troisième voiture prévient de l‘arrivée d’une moto ou d’une voiture. Chapeau aux conducteurs.

Marie-Blanque

Avant d’arriver à Laruns, montée au col de Marie-Blanque. Et là, je pense à Jean-Pierre Canut, bien connu des Montréjeaulais. En activité, il était policier municipal dans la Bastide Royale. Il est encore le placier du marché du lundi matin. Et bien entendu, il est le président des Chanteurs du Mont Royal. Jean-Pierre, en 1975 lors du tour du Béarn, a été le premier coureur de l’histoire à franchir ce col avec plus de 3 minutes d’avance sur le second. Voir l’article écrit par le regretté Henry Christophe en 2010 : https://www.ladepeche.fr/article/2010/07/22/877210-montrejeau-il-fut-le-premier-au-col-de-marie-blanque.html.

L’arrivée, l’accueil VIP, le retour

On franchit la ligne d’arrivée et quelques centaines de mètres plus loin, il faut être rapide pour descendre de la voiture car derrière, il y a du monde. Tout juste le temps, un peu avant, de dire au-revoir à mes compagnons d’un jour qui repartent sur La Rochelle pour un jour de repos bien mérité.

En attendant les coureurs, accueil VIP à l’espace Tourmalet. La fin de l’étape suivie sur les écrans géants. Les hélicos dans leur balai.

Deux bus de l’organisation ASO redescendent, dans un bon confort, les invités au parking de départ.

Sécurités routière et sanitaire au top

La sécurité routière  est assurée par la gendarmerie. Les  militaires sont omniprésents tant au niveau des spectateurs, qu’à l’intérieur de la caravane.

La sécurité sanitaire est stricte : tous les membres de la caravane ont passé avant le départ le test de recherche du coronavirus. Tout le monde porte le masque bien entendu, « même quand on est seul dans la voiture. On doit montrer l’exemple », précise Gauthier.

En résumé, une superbe journée, passée avec une équipe soudée. Une belle organisation. A refaire… sans modération.

 

 

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