Trail de la Barousse, s’il n’en reste qu’un…

S’il devait n’en rester qu’un, ce serait celui là. Depuis que la crise sanitaire a une à une  contraint les organisations d’annuler les différentes épreuves de courses à pied, chaque année pérennisées, les férus de la discipline finissent pour la plupart par manger leurs propres chaussures. A force d’opiniâtreté, de détermination, de volonté, l’association Oxy Barouse a su, et pu, elle, maintenir ses épreuves prévues. L’organisatrice, Karine Zamuner s’est entêtée à obtenir les autorisations requises. Au prix d’une règlementation sanitaire draconienne et d’une météo capricieuse, le trail de la Barousse gagne ses lettres de noblesse. Les frustrés, même masqués, s’en sont donné à cœur joie : ils étaient plus de 750 à s’élancer sur l’une des cinq distances prévues, chacune avec un départ différé donné au contre la montre pour respecter la distanciation et éviter le pelotonnement, autant que faire se peut quand il faut gérer un tel attroupement, aux départs comme aux arrivées. Les règles sanitaires respectées mettent à l’honneur une organisation sur ce point intransigeante.

Samedi, les deux kilomètres verticaux ont donné le ton. Le premier, couru le matin sur le flanc de la montagne d’Areng-Salabe consistait à gravir 700m de dénivelé positif en à peine 2800 mètres. Le ciel faisait grise mine aux départs donnés toutes les minutes mais très vite, les participants ont dépassé la couche de nuages. Sortis de la forêt, ils ont retrouvé les pâturages d’estive et le ciel bleu qu’ils ont tenté de rejoindre par une pente à parfois 55%. L’après midi, le kmv D- invitait les plus casse-cous à dévaler les pierres du Mont-Sacon, à rester debout sur le toboggan de pierres roulantes.

Dimanche, la pluie s’est invitée aux rendez-vous et ses gouttelettes fines n’ont pas abandonné leur course. La fraîcheur est sans doute préférable mais le cheminement à travers les sentes est parfois devenu glissant. Les trois épreuves proposées, 12, 21 et 38 km partageaient le défi du Tourroc, un challenge commun chronométré de haut en bas pour la seule et ultime ascension (300 d+) du célèbre pic. Mylène Bacon et Antoine Sicot remportent sans surprise la petite distance. Coline Peron et Louis Dumas se montrent les plus robustes sur le trail éponyme. Nicolas Charrier survole l’épreuve reine de 38 km, un titre qu’il partage sur le podium avec Virgine Alleaud, impressionnante et meilleure féminine.

Résultats :

Trail du Tourroc, 38 km : 1. Nicolas Charrier, 2. Kévin Lepoultel, 3 Jon Ugarte Martin – 1. Virginie Alleaud, 2. Mélanie Louplass, 3. Sarah Loustau.

Trail du Robuste , 21 km : 1. Louis Dumas, 2. Sébastien Capus, 3. Guillaume Typhène – 1. Coline Peron, 2. Flavie De Meerleer, 3. Cécile Souperbat

Trail le Petit Hardu, 11 km : 1. Antoine Sicaud, 2. Julien Luzy, 3. Stéphane Cavalca – 1. Mylène Bacon, 2. Océane Daviaud, 3.Charlotte Boniakowski

KmV D+ : 1. Vincent Loustau, 2. Louis Dumas, 3. Thomas Darrodes – 1. Océane Daviaud, 2. Flavie De Meerleer, 3. Virginie Alleaud.

KmV D- : 1. Mathieu Joubert, 2. Mathieu Saraiva, 3. Abel Jorissen – 1 Victoire Choisnard, 2. Marie-Laure Dumas.

Défi du mur du Tourroc : 1. Louis Dumas et Sarah Dutouron.

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