Hospice de France, exercice de secours montagne. « Evitons d’avoir besoin des secours » !

La montagne est un milieu risqué,

et ce, que l’on soit débutant ou confirmé, que l’on évolue en moyenne ou en haute montagne. Un accident est vite arrivé. Depuis le début de l’année déjà deux morts dans le secteur haut garonnais. Chaque saison estivale 80 à 100 blessés sont pris en charge par les services de secours montagne.

Aujourd’hui, rien de grave, un simple exercice, qui se déroule dans le site majestueux et emblématique de l’Hospice de France, sur le chemin de la montée au Port de Venasque, aux pieds de la « Pica i deth Penjat ».

Madame la Sous-Préfète Marie-Paule Demiguel : « Des exercices de ce type sont renouvelés tout au long de l’année. Les objectifs sont multiples, entrainements et coordination pour les équipes de secours pluridisciplinaires, aide au maniement des matériels et des process d’interventions. Leur but est aussi d’informer aux règles de sécurité les pratiquants de la montagne.»

Sébastien Lucèna Major responsable du PGHM Départemental à Luchon : «..nous intervenons chaque fois avec un médecin du SAMU montagne de TARBES, aujourd’hui Jules Clouzeau Médecin urgentiste « montagne » participe à l’exercice et vient de diagnostiquer une fracture tibia péroné. L’évacuation du blessé va se faire par barquette encordée, équipe composée des gendarmes du PGHM et de la CRS Lannemezan pour évacuation vers le véhicule SAV. La plupart des interventions env. 70% se font avec l’aide de l’hélicoptère, mais il est des fois où la météo ne le permet pas, où l’état du blessé permet son évacuation à bras…»

Eric Azèmar, Maire de Luchon, « l’attrait de la montagne est de plus en plus fort auprès des touristes, Luchon est une ville Thermale avec une forte attractivité montagne… en informant nos touristes sur les risques nous espérons une prise de conscience de leur part. »

En France, trois organismes assurent les missions de sauvetage :

• Les gendarmes des Pelotons de Gendarmerie de Montagne (PGM, au nombre de 5 – Jura, Vosges et Massif Central) ou des Pelotons de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM, au nombre de 15 – Alpes, Pyrénées, Corse et Réunion)
• Les policiers des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS, au nombre de 7 – Alpes, Pyrénées)
• Les sapeurs-pompiers titulaires de l’unité de valeur « Secours en montagne »

Et si vous faisiez tout pour éviter d’avoir besoin des secours ?

Voici quelques conseils afin de limiter au maximum le risque de problème.
Dans le cas d’une randonnée :
• préparez votre course en consultant les nombreux guides et en y étudiant précisément l’itinéraire ;
• consultez la météo ainsi que les conditions de neige tout au long de votre randonnée ;
• indiquez votre itinéraire ainsi que votre heure estimée de retour à un voisin, un ami ;
• respectez votre itinéraire et restez en groupe ;
• partez bien équipé (chaussures, vêtements adaptés, sac à dos, eau, nourriture, carte, trousse de secours) ;
• sachez renoncer si le temps le nécessite, si vous vous trouvez confronté à un obstacle infranchissable pour vous, ou si vous avez surestimé vos forces.

Dans le cas d’une course en altitude dans un massif européen, outre les mêmes conseils que pour la randonnée :
• encore plus qu’une randonnée, une sortie en altitude se prépare ! Consultez minutieusement le topoguide de votre course ;
• assurez-vous que votre matériel est adapté à la course, que son état a été vérifié après sa précédente utilisation et que son stockage a été correct (à l’abri de la lumière et de l’humidité) ;
• apprenez les diverses manœuvres de cordes et entraînez-vous chez vous ou sur un site école ;
• adaptez la longueur et la difficulté de la course à votre niveau… l’inverse est plus compliqué !!! ;
• partez tôt et soyez large dans vos prévisions de délai de course ;
• assurez-vous constamment que vos points d’amarrages sont solides ;
• une fois l’objectif atteint, restez vigilants car il vous reste l’itinéraire retour ;
• sachez également renoncer à temps !

Dans tous les cas, il est indispensable de vous munir d’une trousse de premiers secours. A titre indicatif, celle-ci peut contenir les éléments suivants (contenu utilisé et validé lors d’une randonnée de plusieurs jours) :
• Compresses stériles • Une ou deux bandes adhésives extensibles • Bande de contention • Sutures adhésives • Pansements pour la prévention et le soin des ampoules • Pansements • Crème antiseptique et cicatrisante • Pommade contre les piqûres d’insectes • Coalgan • Collyre présenté en monodose • Pince à épiler • Bétadine en compresses individuelles • Ibuprofène 200 mg • Arnica en stick • Sucres • Embout pour bouche-à-bouche • Une couverture de survie • Des allumettes • Des bougies • Un sifflet • Un crayon de papier • Un bloc-notes • Epingles à nourrice • De la corde.

https://fr-fr.facebook.com/pghm.luchon/

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