CIER de LUCHON : « Morts pour la France »

Ce 11 Novembre à Cier de Luchon, les jeunes générations, se sont souvenues. La fanfare Luchonnaise essentiellement composée de jeunes musiciens formés et dirigés par Nicolas Sabathé. Voilà plusieurs années que cet ensemble anime les célébrations du 11 novembre sur plusieurs communes, et fidèlement sur le village de Cier de Luchon. Voilà aussi, que depuis plusieurs années, les plus jeunes du village viennent énoncer un texte, cette année il s’agissait du texte de Louis Aragon « La Guerre et ce qui s’en suivit » tiré de « Le Roman inachevé », où l’écrivain se penche sur sa vie passée.

Aritz, nous présente le poème et son auteur :

Louis Aragon poète, romancier et journaliste français, né en 1897 à Paris et mort le 24 décembre 1982 dans cette même ville.
Gare de VERBERIE, dans l’Oise. C’est de cette gare que Louis ARAGON a pris le train avec son Régiment pour aller se battre au front. Dans ce poème, Aragon nous replonge à la fois dans le train qui emmène son régiment au front et au pied du monument aux morts sur lequel sont inscrits tous les noms de ses frères d’armes tombés au combat. L’émotion côtoie l’humour noir, et le poète est tiraillé entre les larmes et la révolte. On lit surtout une vraie complicité entre le poète survivant et ses amis morts au champ d’honneur.

Monsieur le Maire, Jean Pierre Comet a déposé la traditionnelle gerbe, dans son discours. Il a rappelé l’énormité de cette catastrophique guerre qui a vu disparaitre plus d’un million de jeunes gens. Diego 13 ans, égrène les noms des Cierois  disparus lors de ce conflit inscrits au fronton du monument. Monsieur le Maire remercie l’ensemble des intervenants et tout particulièrement Nicolas et la Fanfare de Luchon.

Emilie, Enzo, Angele, Nina, Eloïse, Diego, Isadora, Aritz et Lou énoncent le poème de Louis Aragon.

Poème choisi par Nadine conseillère Municipale, coordonnatrice de cette prestation amicale.

Puis les enfants, tous en chœur, scanderont au roulement de tambour, de Baptiste et Yann, la dernière strophe de ce poème,

« Déjà la pierre pense où votre nom s’inscrit

Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places

Déjà le souvenir de vos amours s’efface

Déjà vous n’êtes plus que pour avoir péri »

 

Un moment d’émotion, de souvenirs, de partage intergénérationnel.

La matinée se termina autour du pot de l’amitié offert par la commune à la salle des fêtes.

 

Mots-clés :

Articles en relation :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *