Communiqué de presse France Insoumise Comminges
Avec la réunion publique « Pour une santé publique et accessible », La France Insoumise Comminges faisait une rentrée réussie à Saint-Gaudens vendredi 26 septembre, un thème important et fédérateur pour le territoire.
Les invités Hadrien Clouet, député NFP-LFI de la Haute-Garonne et Christophe Prudhomme médecin Samu 93, représentant CGT Médecin, conseiller régional LFI lle-de-France, ont rappelé les fondements de la Sécurité Sociale , la nécessité d’y revenir et d’instaurer le 100% sécu avec suppression des assurances santé dont les frais de fonctionnement sont supérieurs à ceux de l’Assurance Maladie. Le programme de LFI, l’Avenir en Commun, était rappelé pour que le système de santé français redevienne solidaire, égalitaire et efficient. Ses objectifs principaux prévoient de véritables plans de prévention, la fin de la rémunération à l’acte, le développement sur tous les territoires de centres de santé publics salariant les professionnels, souhait majoritaire chez les médecins, en soulignant au passage les avantages (salaire, fin des tâches administratives, couverture sociale, pluridisciplinarité) ainsi que la plus-value pour les usagers (permanence des soins, multiplicité de l’offre, fin des dépassements d’honoraires,…). Hadrien Clouet interpellait les commingeois présents en expliquant les nouveaux droits que « l’on peut créer ensemble dans ce pays , une Sécurité sociale des obsèques par exemple, interdisant tout business sur la mort, récupérer les surprofits financiers extorqués et soulager les gens dans le moment de détresse ».
Concernant l’hôpital public, les intervenants Michel Dabat , aide-soignant, co-secrétaire syndicat CGT CHS Lannemezan, Vanessa Marti et Fabrice Goussard infirmière et aide-soignant, représentants CGT CHSCP Saint-Gaudens ont rappelé la position stratégique qu’occupent leurs établissements dans notre bassin de vie alors que toutes les instances de santé semblent les avoir délaissées, subissant de plein fouet les cures d’austérité et les fermetures de lit.
Christophe Prudhomme et Hadrien Clouet martelaient la nécessité de prévoir un investissement massif pour nos hôpitaux avec des recrutements à la hauteur des besoins. Ils ont rappelé que le programme de LFI prévoit la fin des cadeaux fiscaux offerts aux financiers de la santé, et pour assurer notre indépendance pharmaceutique l’urgence à créer un pôle public du médicament supprimant ainsi l’opacité financière actuelle et évitant les pénuries de plus en plus courantes.
La formation des médecins et des infirmier.es a été abordé, l’occasion de dénoncer Parcoursup et sa « loterie des motivations » amenant à des abandons sans précédent en cours de formation infirmière et une durée d’activité professionnelle inférieure à dix ans. Le manque de mixité territoriale, un étudiant en médecine issu de la ruralité est plus enclin que son confrère citadin à revenir s’installer sur son territoire d’origine, et le manque de mixité sociale avec les coûts induits par des formations trop longues, déshumanisées ont été souligné conduisant dans les facs de médecine à des abandons jamais connus.
L’animation des débats était assurée par Carole Saint-Blancat, Infirmière en Rééducation à La Fontaine Salée CHU de Toulouse, Syndicaliste, Militante LFI et Laurent Dumas, Infirmier libéral rural, militant REV-LFI. Ce dernier rappelant l’importance de désigner nos territoires comme « en pénurie organisée et entretenue de médecins » et non en déserts médicaux, une sémantique selon lui qui n’incite pas à l’installation en ruralité.
Les animateurs ayant eu à cœur de donner la parole à un public venu nombreux et jusque des départements voisins, avec notamment une représentante gersoise de l’ACCDM (lutte contre les déserts médicaux).
L’appel à créer un collectif commingeois a été lancé tandis que le mot de conclusion était :
L’Avenir en Comminges© ne se fera qu’avec une Santé Publique et Accessible pour tous !
Notons que le Collectif Comminges Palestine Solidarité était présent pour collecter des fonds en soutien au peuple palestinien génocidé et aux soignants encore présents à Gaza.
