Comme annoncé en avril 2025 par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, l’État poursuit son engagement auprès des éleveurs pour limiter les impacts de la fièvre catarrhale ovine (FCO) en mettant à disposition des doses de vaccins contre les sérotypes 1 de la FCO. L’objectif est de créer » un cordon sanitaire » afin de protéger les élevages français en cas de diffusion depuis le Nord de l’Espagne, où ce sérotype est présent. Les doses de vaccins acquises permettent la vaccination volontaire des ovins et des bovins des départements proches et frontaliers avec l’Espagne : Pyrénées-Atlantiques, Landes, Gers, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Ariège, Aude et Pyrénées-Orientales. Ces doses doivent permettre de vacciner l’intégralité du cheptel bovin et ovin de la Haute Garonne. Cette mise à disposition répond également à une demande forte de la profession agricole pour anticiper une nouvelle épizootie de fièvre catarrhale en vaccinant très en amont de l’introduction du virus sur le territoire national.
Ce vaccin est disponible depuis le mois de juillet 2025. Pourtant, au 1er septembre, moins de la moitié des doses nécessaires à la vaccination du cheptel haut-garonnais avait été commandée par les vétérinaires du département. Aussi, la couverture vaccinale est aujourd’hui insuffisante pour empêcher la circulation virale en cas d’apparition.
Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne rappelle l’importance de cette vaccination à titre individuel pour les éleveurs du département, mais également dans la perspective d’une protection immunitaire collective pour préserver le niveau sanitaire du cheptel français : , J’invite les vétérinaires sanitaires et les éleveurs du département à se mobiliser pour poursuivre cette vaccination dans les semaines à venir. Il convient de profiter de la période de réalisation des opérations de prophylaxie collective annuelle pour étendre la vaccination contre la FCO 1 au plus grand nombre d’animaux possible.
