Comminges / Le Cuing : Tour de France avec Maïlys, une belle aventure humaine !

Maïlys au centre, accroupie, en rouge (Archive JPC)

Nous avions rencontré Maïlys Loubet avant son départ pour la grande boucle dans la caravane Cochonou (https://www.petiterepublique.com/2022/06/29/le-cuing-mailys-dans-la-caravane-du-tour-de-france/). Avant son départ pour des vacances bien méritées, cette jeune fille a bien voulu confier à Petite République  son ressenti des trois semaines passées sur le Tour.

« Ce que je retiens de cette expérience, c’est tout d’abord une belle aventure humaine. Des liens tissés avec tout le groupe  Cochonou et très rapidement, contrairement à la « vraie vie ». Et puis l’ambiance sur le bord des routes avec des spectateurs qui nous ont suivi depuis Dunkerque, ville de laquelle nous sommes partis. Des familles, des gens déguisés. Cette première étape au départ de cette ville, je m’en souviendrai toute ma vie. La caravane dans laquelle j’étais, est adulée !  Même durant les transferts, nous recevons des marques de sympathie de la part des gens que nous croisons. La 2CV y est aussi pour quelque chose. Une autre étape restera gravée dans ma mémoire, la 17, Saint-Gaudens – Peyragudes. Peut-être est-ce dû à ce qu’elle se déroulait dans ma région. Mais aussi l’ascension des quatre cols.»

Trois semaines intenses

Ces trois semaines d’hôtesse ne sont pas des vacances. Le matin, il faut laver la voiture, faire le plein, réapprovisionner les goodies. Cela se fait en binôme avec le chauffeur de la voiture. Tous les jours, changement de voiture pour ne pas lancer ces fameux goodies toujours du même bras.

Le matin, message sur le téléphone avec les horaires et les consignes de la journée. Tous les caravaniers, après le petit déjeuner, se retrouvent sur le parking caravane. On échange et peu avant le départ, on danse pour s’échauffer.

Le Groupe

« C’est vraiment une grande famille, au-delà de mes espérances. Personne n’est laissé de côté. »

Les Champs-Elysées

« Très impressionnant de rouler dans cette avenue, rien que pour nous. Et l’émotion lorsqu’on descend une dernière fois de la voiture. J’ai pleuré à chaudes larmes. »

De la célébrité à l’anonymat

« Des sourires, des applaudissements, de la musique, du bruit durant trois semaines. L’adrénaline. Et puis le lundi matin 25 juillet, on se retrouve seule pour le petit déjeuner. On se réhabitue à la « vie d’avant, la vraie vie ». Durant ces trois semaines, aucun point négatif à signaler. Je suis fière d’avoir participé au troisième événement sportif mondial. Prête à recommencer. »

 

 

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