Jean-Paul Abadie n’en finit pas d’être inspiré par l’histoire des Pyrénées et de ses habitants à travers le XIXème siècle.
Maintenant retraité, enseignant de physique chimie en Algérie, Jean-Paul Abadie a travaillé en tant qu’expert environnemental dans un grand groupe industriel, puis au Conseil départemental 65. L’écriture est sa passion, il a longtemps été reporter pour différentes publications
Après quatre ouvrages sur le thème de la vie d’autrefois dans la campagne gasconne, il enchaîne avec un cinquième opus, intitulé Si loin des Pyrénées, Baptistine Marceline et ses rêves d’Amériques. Pour la 3ème fois en auto-édition, il le publie sous son propre label, aux Editions Lafont de Ménat.
« C’est un livre 100% Français, sourit l’auteur, et même Pyrénéen puisqu’il a été conçu, maquetté, réalisé et imprimé en Bigorre. Il pourrait sans doute obtenir le label Pyrénées ! »
L’ouvrage n’est pas un roman, mais plutôt un témoignage sur nos aïeux Gascons émigrés au XIXème siècle en Amérique. L’auteur a entamé une très longue recherche, qui s’apparente par certains côtés à une forme d’enquête de police, pour retrouver la trace de Baptistine Marceline Abadie, cousine germaine de son père Louis Simon Abadie.
A travers le récit de la vie laborieuse de Marceline Abadie, s’ouvre la peinture des divers travaux des fermes de la région au XIXème siècle, les labours, les fenaisons, les moissons, les »pélères », le culte, les traditions et leur vocabulaire en patois, les relations de villages et avec villes. A travers les péripéties de l’émigration, les recherches, les retrouvailles, la narration suit l’évolution et les changements survenus de la vie rurale du XIXème siècle, paysans, agriculteurs, exploitants agricoles, la paupérisation de la Gascogne au XIXème siècle. On finit sur une note d’espoir, à travers les retrouvailles familiales avec les nouvelles générations venues d’Argentine.
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Synopsis : Aux environs de 1850, Baptistine Marcelline Abadie de chez « Laffont » n’est pas une aventurière, et pourtant la vie mouvementée de la fin du XIXème siècle lui réserve bien des surprises. Le monde rural où elle naît est en crise, les campagnes paupérisées sont surpeuplées. Vivre au village est difficile, eths aynats, les aînés héritiers de la Maison et des terres survivent souvent difficilement, quand les cadets et les cadettes rêvent d’avenir meilleur et s’expatrient.
Au-delà de la Mar Grana, l’océan, le Nouveau Monde accueille par bateaux entiers les immigrés venus conquérir l’El Dorado.
Sans laisser de traces, où Marceline a-t-elle disparu ? Près de cent ans après, sans nouvelles d’elle, sans éléments de départ, l’auteur se lance sur la piste de la cousine des Amériques. Alors commence une enquête passionnante, longue de plus de vingt ans.
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