Luchon a fêté le 10ème anniversaire de l’inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO.
C’était le 1er décembre 2025, 10 ans, les Guides à cheval, la Fanfare, les Fils de Luchon et le Quadrille Luchonnais ont participé autour de monsieur le maire Eric Azémar, à accompagner l’embrasement du brandon « halhar » à l’endroit même où sera brulé le halhar 2026. Geste symbolique de rappel de cette inscription qui en 2015 avait été portée pour la vallée par Michèle Cau (adjointe au maire en 2015) aidée des services culturels et des diverses associations, comité des fêtes, qui continent à perpétrer cette coutume.
Les « feux de la Saint-Jean » reconnus par UNESCO
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Inscrit par l’UNESCO s’appelle Fêtes du feu du solstice d’été dans les Pyrénées. Prometheus.Museum+2silene.ong+2
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Ce patrimoine concerne une tradition vivante des rites, des savoir-faire, des objets et des pratiques, liés aux célébrations du solstice d’été (autour du 23–24 juin), souvent associées à la fête de la Saint-Jean. Prometheus.Museum+2silene.ong+2
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En 2015, l’UNESCO a officiellement inscrit ces festivités de feu pyrénéennes sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. silene.ong+2Prometheus.Museum+2
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Reconnaître ces feux comme patrimoine immatériel c’est sauvegarder des traditions anciennes — en danger face au temps, à la ruralité, au rythme moderne — pour qu’elles continuent à être transmises.
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Cela valorise la diversité culturelle des Pyrénées : langues régionales (occitan, catalan, etc.), traditions montagnardes, voisinage franco-espagnol-andorran, un pont entre communautés.
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C’est également une opportunité de renforcement du lien social et territorial
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Ces fêtes concernent environ 63 villages répartis dans les Pyrénées — côté français, andorran, et espagnol
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Dans certains villages, on descend des torches (ou torches allumées en hauteur) depuis un sommet ou un « faro » jusqu’au village, en signe de purification et de lumière. silene.ong+2silene.ong+2
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Dans d’autres, comme en vallée de Luchon, de Barousse, de Saint Béat, on prépare un « brandon / halhar» un tronc de bois, souvent sapin ou hêtre, fendu, séché, dressé, puis allumé la nuit de la Saint-Jean ou à une date proche.
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Ces festivités qui rassemblent, habitants, jeunes, anciens, familles, qui renforce le lien social, l’identité locale et la transmission intergénérationnelle. La célébration marque le solstice d’été — moment de l’année où le jour est le plus long — symbolisant le renouveau, la lumière, la chaleur et l’arrivée de l’été.
