Un projet de reprise que la région a bâti avec l’ARIS, Mirova et la BPI
Dès l’annonce du redressement de l’entreprise de robotique agricole en juin, la région a mobilisé son agence de développement économique, AD’OCC, ainsi que son agence d’investissements stratégiques, l’ARIS, pour trouver des repreneurs. Faute d’industriels, elle a bâti avec l’ARIS, Mirova et la BPI, un projet de reprise solide. Cette nouvelle société est portée par Antoine Monville, entrepreneur et industriel toulousain disposant d’une longue expérience en matière d’innovations et industrialisation et Matthias Carriere, directeur Commercial de Naïo depuis 12 ans. Elle assurera la poursuite et le développement des activités de Naïo Technologies.
Représentée par Laurent Chérubin, conseiller régional, lors de l’audition du duo de repreneurs le 16 octobre dernier, la Région a défendu cette candidature, convaincue de la solidité et de la pertinence du projet. Cette nouvelle société a été créée dans l’optique d’inscrire Naïo Technologies dans une dynamique industrielle rentable et pérenne en maintenant des emplois, au service de la résilience de la filière agricole et viticole. En plus des 200 000€ qu’apportera l’ARIS, la Région renforce le dossier en accordant des garanties bancaires et des avances remboursables à l’entreprise.
Depuis sa création en 2011, la Région a mobilisé plus d’1,3 M€ pour accompagner Naïo Technologies :
- 100000€ pour la politique export ;
- 200000€ pour la réalisation de ses programmes d’innovation ;
- 1 M€ pour la consolidation de ses fonds propres via une intervention de l’ARIS.
« Cette reprise, fruit d’un travail collectif mené avec des partenaires solides et des acteurs locaux engagés, ouvre une nouvelle page pour Naïo Technologies, au service de l’agriculture et de la souveraineté économique de notre région. » a déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
