Après une première installation éphémère chez Maison CotàCôte, l’association Second Souffle vient d’ouvrir sa propre friperie sociale et solidaire au 12 rue Jean Jaurès, à Carbonne. Portée par une équipe 100 % féminine, cette initiative mêle mode, entraide et grandes ambitions pour les femmes et les familles.
Depuis le lundi 5 mai, la friperie Second Souffle a pris ses quartiers dans le centre de Carbonne. Ce nouvel espace, plus qu’un simple lieu de vente de vêtements de seconde main, est un projet de cœur et d’utilité sociale. L’association, après une première expérience réussie en résidence temporaire chez Maison CotàCôte (du 3 mars au 18 avril), a su convaincre par son dynamisme et sa mission : sensibiliser, accompagner et soutenir les femmes et les familles en difficulté.
Financée par la vente de vêtements, la friperie propose également des ateliers, des temps d’échange, et des actions de prévention. Une vingtaine de bénévoles, toutes des femmes, constitue l’équipe associative. Parmi elles, Mélodie, la présidente, également éducatrice spécialisée, présente tous les lundis pour accompagner les enfants et encadrer les activités. À terme, l’association vise la création d’un centre d’urgence pour les femmes d’ici quatre ans. Le lieu est trouvé, mais les financements restent à sécuriser.
Des rendez-vous engagés et solidaires à venir
Second Souffle ne compte pas s’arrêter à ses murs. L’association multiplie les événements pour sensibiliser et créer du lien. Prochainement, elle sera présente :
Le samedi 17 mai à Boussens, pour une journée consacrée à la prévention et aux règles de vie.
Le dimanche 18 mai, la friperie sera exceptionnellement ouverte de 10h à 16h, à l’occasion du vide-grenier des écoles. Les bénévoles y mèneront une action de sensibilisation à l’usage des écrans.
Le 31 mai à Muret, lors d’un événement organisé dans un salon de tatouage, des flashs seront réalisés en soutien à la cause des femmes.
La friperie connaît déjà un joli succès, notamment les jeudis, jour de marché, où l’affluence est au rendez-vous. Sandrine, nouvelle bénévole, confie : « J’ai toujours fait du bénévolat. Là, j’étais un petit peu isolée, donc c’est pour m’ouvrir à d’autres personnes. Puis discuter et s’entraider. Voilà pourquoi je fais du bénévolat. »
