L’ADN des Pyrénées !
Un film de Pascal Provencel, projeté au Cinéma Rex Luchon mardi 29 avril.
Première image, six étamines (linge de fromage) dressées au vent face aux montagnes, peut-être, le symbole des 6 départements traversés par le documentaire. Un documentaire sensible et authentique qui met en valeur le pastoralisme Pyrénéen. Une succession de portraits d’éleveurs, de bergers et de bergères. La parole leur est largement donnée, montrant la vrai vie de ces hommes et femmes, passionnés amoureux de leur environnement et de leurs bêtes. Des images splendides, accompagnées une bande son qui prend aux tripes.
Un film financé par les Chambres d’Agriculture des Pyrénées,
A l’accueil des spectateurs, lors de la projection ce 29 avril 2025 au Cinéma Rex à Luchon. Philippe Lacube Pt de la Chambre d’Agriculture de l’Ariège et Francis Ader ancien membre de l’ACAP & élu de la Chambre d’Agriculture. Donnèrent le ton : « Nous avons vraisemblablement fautés, éleveurs, instances agricoles, au regard de la perception déformée qu’a le grand Public sur notre monde. Un manque de communication évident, ce film vient apporter une première pierre et combler ce vide. »
En effet, le film apporte une mise en lumière de la transhumance, classée au patrimoine immatériel de l’UNESCO, du pastoralisme son influence sur l’évolution des Pyrénées. La claire démonstration de l’apport du pastoralisme dans l’intégrité de nos montagnes. L’entretien des sentiers par le passage des bêtes. L’importance aux yeux des éleveurs de l’écobuage maitrisé. On y voit des animaux évoluer paisiblement, entourés de leurs gardiens. On entend une bergère, passionnée, expliquer qu’il est un proverbe en gascon qui dit que l’agnelle pour vivre en montagne doit être née en montagne. Rappelant en cela le temps long et le travail de tous les instants de l’éleveur pour amener la bête à l’âge adulte. Les conséquences des prédations, par l’ours, le loup, les vautours changeant de comportements, deviennent insurmontables. « Pouvons nous continuer ? Condamnés de plus, par une agriculture « vertueuse » de par le fait que nous ne sommes plus libres dans nos montagnes. Pourtant nos familles, nos aïeuls, on façonnés cette montagne..! Tout cela dans le partage. »



