Toute cette semaine du 25 au 29 mars, une douzaine d’apprenants sapeurs-pompiers étaient en stage secours routier à Montréjeau.
Ces apprenants sapeurs-pompiers depuis moins de trois ans, font partie du Groupement sud basé à saint Gaudens, qui s’étend de Montesquieu-Volvestre à Luchon.
Le sergent-chef Stéphane Larbi, adjoint au responsable de la formation du groupement sud était le responsable pédagogique de cette formation. Il était assisté de cinq autres formateurs en secours routier, dont la lieutenante Sonia Dulion, pompière volontaire au centre de secours de Montréjeau. Un logisticien, en la personne de Pierre Sartori adjoint au chef de centre de Montréjeau, portait sur un camion dédié les véhicules devant servir aux différentes manœuvres.
40h de formation pour le secours-routier
A signaler parmi les stagiaires, la présence de la jeune Elodie Vimier, 20 ans. Elle intégrait le centre de secours de Montréjeau en janvier dernier et c’était là sa première participation à un stage. En fait, elle va observer et surtout faire « la victime », dans un des véhicules accidentés. Titulaire d’un bac, elle va suivre une formation de mécanicienne au CFA de Gourdan-Polignan (avec Séraphin Francisco, le chef de centre), elle poursuivra pour viser un bac pro. « Depuis toute petite, j’ai toujours aimé la mécanique. » En parallèle, elle souhaite faire carrière chez les sapeurs-pompiers.
« La formation de sapeur-pompier volontaire comprend quatre stages : secourisme – interventions diverses – incendie et secours-routier, ce dernier comptant quarante heures de formation théorique et sur le terrain », indique Stéphane Larbi. « Cette semaine, c’est la première fois que la formation se déroule de cette manière. Jusqu’à maintenant, il se passait dans une casse automobile. Là, c’est sur la route. Ce que nous cherchons avant tout, c’est l’analyse de la situation et la réaction des stagiaires. »
La nuit, les réactions sont différentes
Ce mercredi matin, un « accident » s’était produit avant le passage à niveau de la route de Mazères.
Ce soir 21h, deux voitures se télescopent dans un virage, chemin du Baraillan. Elles sont toutes les deux dans une fâcheuse posture, dans un fossé où il y a de l’eau. Les secours prévenus arrivent sur lieux avec deux FPTSR (Fourgon pompe tonne secours routier), et deux VSAV (Véhicule de secours et d’assistance aux victimes). La scène est puissamment éclairée à l’aide des projecteurs des fourgons. On s’inquiète des victimes qui ont des traumatismes, on sort les pinces de désincarcération, les vérins. Chaque femme, chaque homme a une tâche bien précise à accomplir, sous l’œil vigilant des formateurs. « La nuit, les réactions sont différentes, l’environnement n’est pas le même qu’en pleine journée. Cela corse un peu les choses », confie le sergent-chef.
Et cela va se répéter jeudi et vendredi, avec des scénarios différents.
