Montréjeau : Des tourbières et des hommes

L'équipe de l'AREMIP. Un verre à la main, Jean-Michel Parde.

Ces tourbières, ces zones humides sont à préserver. Elles stockent et régulent la circulation de l’eau vers les rivières ou les eaux souterraines. C’est ce que le film les Veilleurs de tourbières de Pascale Fossat démontre parfaitement.

Ce sont une cinquantaine de personnes qui assistaient ce vendredi soir 22 mars au ciné paroles du cinéma les Variétés, les Veilleurs de tourbières.  Un ciné paroles organisé par l’AREMIP (Action Recherche Environnement Midi-Pyrénées), de Montréjeau dont les salariés étaient tous présent à la projection. Ils répondaient après la séance aux questions des spectateurs.

Les vedettes du film sont bien entendu les tourbières, en particulier celles de Cuguron et du plateau de Lannemezan. On découvre la vie dans ces zones humides, sa faune, sa flore. Le documentaire s’appuie sur des interviews de scientifiques. Le principal intervenant est Jean-Michel Parde, scientifique, écologiste convaincu et veilleur de tourbières. Il est questionné par Françoise Noble. Tous deux font partie de l’AREMIP.

« Nous le répétons souvent, remplacer les services rendus par les zones humides coûte bien plus cher que la préservation directe de ces zones humides. Notre travail de sensibilisation à l’importance des zones humides est rattrapé par le changement climatique. » En France, depuis le siècle dernier, les 2/3 des zones humides ont disparu.

Une règlementation existe désormais pour ces zones humides, notamment pour les points d’abreuvement des troupeaux.

Ces tourbières sont des terres délaissées, que l’on retrouve dans les noms de lieux gascons, que l’on dit peuplées de sorcières et d’êtres marginaux, dont l’histoire, d’après les spécialistes, remonte à la nuit des temps. Matiu Fauré de l’association Eth Ostau Comengès, explicitait ces mots.

La soirée se prolongeait autour du verre de l’amitié.

 

 

 

 

 

 

 

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