Gérard Roujas, président du PETR Sud Toulousain en soutien aux agriculteurs

Gérad Roujas, que pensez-vous de ce mouvement de grogne des agriculteurs ?

Je suis très agréablement surpris du comportement de nos manifestants du Volvestre.

Ils sont restés très mesurés dans leur propos et dans leur action, car trop souvent les manifestations dégénèrent.

Leur attitude sans haine, sans agressivité, je dirai même assez conviviale, me satisfait pleinement.

Ètant venu les rencontrer, je les ai vu renvoyer certains personnes belliqueuses car leur préoccupation c’est de faire aboutir leurs revendications que j’estime légitimes.

 

Dans quel état d’esprit avez-vous trouvé les manifestants du Volvestre ?

J’ai eu, à plusieurs reprises, à me déplacer sur leur lieu de rassemblement, notamment lors de la visite de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. J’ai été surpris par la qualité du débat.

L’agriculture française qui était l’une des plus performante d’Europe, voit une décroissance du nombre d’agriculteurs.

Il y a une réfection à avoir pour que nous restions un pays agricole.

 

Que pensez-vous des rapports entre le monde agricole et les écologistes ?

Par certains côtés, ils se rejoignent. Tous ont conscience que le climat change et qu’il faut imaginer des solutions nouvelles pour conserver une agriculture prospère, mais la manière d’y arriver diverge. Une réfection de fond est nécessaire.

Je suis fier de la façon dont les agriculteurs de mon pays du Volvestre mènent ce combat.

 

Que pensez-vous de la PAC ?

La PAC, cela me fait penser à l’époque où Michel Rocard était ministre de l’agriculture et moi sénateur.

À l’époque, il préconisait les « cointons et les quotas », c’est à dire qu’on doit aider l’agriculture de telle façon que l’agriculteur sur une exploitation petite ou moyenne puisse avoir une subvention lui permettant de vivre de son travail pour les autres ils pourront vivre avec le prix du marché.

Si cette solution avait été adoptée, il y aurait certainement plus d’agriculteurs aujourd’hui.

À l’époque, il y avait sur la communes de Peyssies une trentaine de petits agriculteurs qui vivaient correctement de leur production. Aujourd’hui, il ne reste plus que 3 ou 4 propriété agricoles.

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