Le Cercle Occitan Commingeois – Un nouvel an fiévreux dans la danse et la musique

Ce sont Lolita Delmonteil-Ayral, Maider Martineau Zubieta et Vianney Desplantes qui nous ont littéralement enivrés de musique ce nouvel an.
Ce sont Lolita Delmonteil-Ayral, Maider Martineau Zubieta et Vianney Desplantes qui nous ont littéralement enivrés de musique ce nouvel an.

L’an nobel  au Cercle Occitan Commingeois à Saint-Gaudens  –  Le feu sur la piste

Dans la ligne du réveillon de l’an dernier, la qualité était au rendez-vous. Les 180 personnes qui avaient réservé la soirée ne s’y étaient pas trompées. La performance, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit était qui plus est d’avoir rendu ce lieu magnifique, alors que sa laideur dans son principe urbanistique factuel fait consensus. L’application faite à la décoration, la bienveillance de l’accueil par les bénévoles venus nombreux pour aider a contribuer à faire de ce moment de partage un moment exceptionnel avec la prestation musicale excellente de cette formation formée pour la circonstance. La demande du COC était singulière et ces musiciennes et musiciens traversent différents projets musicaux, Vous les avez peut-être croisés dans Otxo, Adar ou encore Sasi Ardiak.

Ce sont Lolita Delmonteil-Ayral, Maider Martineau Zubieta et Vianney Desplantes qui nous ont littéralement enivré de musique ce nouvel an.

 

Cette formation basco-béarnaise mérite une attention particulière du fait de son engagement musical et culturel, mais aussi la maturité musicale déjà pour ces jeunes personnes. Malgré l’absence d’un musicien empêché pour cause de grippe, les trois autres, deux jeunes Dames et  un Monsieur, poli-instrumentistes ont littéralement mis le feu sur la piste, mais pas que.  Il s’agissait bien aussi de musiques à entendre et à voir avec une présence scénique souriante, joyeuse et festive, généreuse. Cette générosité était perceptible par le plaisir que ces musiciens hors du commun avaient à nous offrir un répertoire ensoleillé autant que subtil dans les arrangements, les interventions. Les sourires étaient sur les visage des danseurs comme des personnes assises. Les sons de l’accordéon diatonique, l’alboca (instrument à vent basque à souffle continu), le trombone et un jeu subtil autant qu’éfficace de pendereta (percussion basco- espagnole), mais aussi les chants polyphoniques ont mis le public en transe. Le sonorisateur pouvait être oublié en la circonstance, avec un son était irréprochable. Les images sont de Marie Frécon pour les photos de la salle, et Giles Carré pour la photo des musiciens

Voilà pour la deuxième année un évènement festif qui contribue à la noblesse des cultures gasconnes et basques. Le proverbe «  jamais deux sans trois » est déjà une belle promesse du COC pour l’année prochaine.

 

 

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