Saint Gaudens: une cérémonie du 14 juillet avec les jeunes du Service National Universel

Jean Baqué, 102 ans, ancien combattant et résistant, a formé avec les jeunes du SNU une chaine intergénérationnelle fraternelle pour allumer la flamme de la Nation.

Ce vendredi 14 juillet, la cérémonie civique de fête et de cohésion nationale était présidée par le sous-préfet Jean-Philippe Dargent, en présence des autorités civiles, militaires et de représentants associatifs.

La cérémonie sur l’esplanade de la Légion d’honneur, avec les porte-drapeaux militaires,  s’est déroulée avec la participation du commandant de gendarmerie François Zimmer, du commandant de police Christian Delphin, du député Joël Aviragnet, de la présidente de communauté de communes Magali Gasto-Oustric, du maire Jean-Yves Duclos et des conseillers municipaux. C’est l’un de ces derniers, Didier Lacouzate, qui a tenu le fil conducteur et piloté le déroulement de la manifestation.

Le piquet d’honneur comprenait des militaires de la Gendarmerie Départementale de Saint-Gaudens, du Peloton de Haute Montagne de Bagnères de Luchon et du Groupement de Sécurité Routière d’Estancarbon.

Les Sapeurs Pompiers du Centre de Secours d’Estancarbon étaient présents, aux cotés des représentants de la Croix-Rouge, et aussi des Troubadours du Comminges.

Cent trente jeunes du SNU ont participé activement à la cérémonie du 14 juillet

Cent trente filles et garçons issus du stage de cohésion du SNU (Service national Universel), effectué  à Bagnères de Luchon durant la première quinzaine de juillet, ont participé activement à la cérémonie.

Le cadre de compagnie Samuel Melyon pilotait lors de ce stage de cohésion une équipe de 4 tuteurs chargés d’animer chacun une «maisonnée» mixte de 13 à 14 jeunes, de 15 à 18 ans, venus de l’Aveyron, de l’Aude, des Pyrénées Orientales et du Val de Marne. Ils ont pratiqué différentes activités sportives, et participé à des rencontres avec des pompiers, des gendarmes, des militaires.

«C’est un dispositif génial, déclare sans ambages Samuel, j’aurais adoré passer par là quand j’étais jeune, notamment pour la rencontre des autres, pour l’esprit de cohésion au sein d’un groupe.

Pour beaucoup de jeunes présents dans ces stages, c’est la première fois qu’ils vivent  en collectivité. Ils apprennent à se coordonner avec les autres. Nous avons eu des autistes, des jeunes avec des handicaps divers dans les séjours que j’ai fait jusqu’à maintenant, la cohésion s’est toujours établie directement. Ils sont super bons entre eux et, dans un séjour comme cela, ils vivent beaucoup de choses.

C’est bénéfique dans la mesure où ils rencontrent des jeunes qu’ils ne connaissent pas. Ils ont deux semaines pour créer du lien entre eux et avec les tuteurs qui promeuvent un esprit de maisonnée».

Ce stage de cohésion est un séjour de bienveillance, de solidarité, de sociabilité. Il est le premier volet d’un triptyque composé par la suite d’une mission d’intérêt général de 84 h ou 12 jours (dans les domaines de la solidarité, de la santé, de l’éducation, de la défense, de l’environnement, du sport…), suivie d’un engagement possible, non obligatoire, volontaire, de 3 mois minimum. Un parcours de découverte de soi, de développement du goût des autres et d’engagement dans la société.

Samuel Melyon est niçois, diplômé de sociologie et d’éthologie. Il a «toujours travaillé dans l’encadrement des jeunes». C’était le sixième stage de cohésion qu’il encadrait, après avoir commencé comme tuteur. Il envisage de passer le DEJEPS (Diplôme d’État de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport).

Remise d’un diplôme par le sous-préfet à chaque tutrice et à chaque tuteur qui a participé à l’encadrement du stage de cohésion.
Jean Baqué (2ème en partant de la dr.) avec ses compagnons anciens combattants.
Les jeunes du SNU avec les élus et le sous-préfet sur la place de la Légion d’honneur ce vendredi 14 juillet.

 

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