Palaminy : Musique en Occitanie, récital exceptionnel « Grands Trios Viennois »

Le samedi 6 mai à 18 heures dans l’ancienne maison du régisseur du Château de Palaminy, avec le violoniste: Jean-Marc Kérisit, violoncelliste: Cécilé Guillon et pianiste: Ariel Sirat, dans un programme de Grands Trois Viennois.

Un petit mot de rappel pour le récital unique le samedi 6 mai à 18 heures dans l’ancienne maison du régisseur du château de Palaminy. Suite au succès retentissant de ces trois musiciens l’an dernier, ne manquez pas cette occasion unique d’entendre ce très beau trio de nouveau dans la salle de musique ! Il suffit de descendre cette page pour trouver plus d’informations sur le programme ainsi que les musiciens.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette salle, il y a une scène acoustique avec un magnifique Steinway D d’Hambourg ainsi que 30 places assises. Une occasion unique de voir et d’entendre des musiciens d’exception de si près ! Il y aura une réception après le récital.

Prix des places : 15 € adultes, 10 € tarif étudiant jusqu’à 25 ans et pour chaque personne en situation d’handicap sur justificatif. Gratuit pour les enfants jusqu’à 10 ans.

Vous pouvez réserver vos places en m’appelant sur mon portable : 06 50 44 80 53, ou me répondant sur mon mail : 

Le nombre de places étant limité pour ce récital, merci de réserver bien à l’avance !

Grands Trios Viennois

Le trio « à l’Archiduc », a été composé à Vienne par Beethoven en 1811 et publié en 1816 avec une dédicace à l’Archiduc Rodolphe d’Autriche, d’où son appellation courante de Trio à l’Archiduc (Erzherzog-Trio en allemand). C’est une oeuvre majestueuse qui a marqué définitivement le genre du trio avec piano. Pour citer Michel Rusquet, il faudrait, bien sûr, s’attarder sur chacun des quatre mouvements : le premier (allegro moderato), dont Beethoven aurait dit qu’il « ne rêve que de bonheur et de contentement », … ; le scherzo qui suit, mouvement d’une souveraine liberté qui danse sur un thème de caractère assez fantomatique, pour se perdre par moments dans de ténébreux chromatismes ; et jusqu’au finale (allegro moderato), aux robustes élans rythmiques, qui, avec une grande variété d’idées, conclut l’œuvre d’une façon très brillante et joyeuse. Mais c’est le troisième mouvement (andante cantabile), dans lequel, selon Beethoven, « le bonheur se métamorphose en émotion, souffrance, prière… », qui élève ce trio au rang des œuvres d’exception.

Le trio Op. 99, quant à lui, a été composé par Schubert à Vienne en 1828 en même temps que le trio Op. 100, dans cette période si féconde du compositeur, juste après la mort de son idole Beethoven. « Il n’est que de jeter un coup d’œil sur le trio opus 99 de Schubert, et toute la misère de l’existence s’évanouit comme par enchantement, le monde apparaît de nouveau paré de toute sa radieuse fraîcheur », écrivait Schumann. Ce trio nous enchante dès les premières mesures de l’allegro : il nous emporte dans un joyeux voyage et ne nous lâche plus. Puis il poursuit par une deuxième mouvement idyllique, une sorte de promenade sentimentale, provisoirement assombrie en son milieu par un passage plus triste mais qui ne dure pas. Le scherzo, malicieux, nous emporte dans une danse champêtre, ponctuée d’un trio lyrique qui rappelle un peu le quintette « La Truite », écrit en 1819. Tandis que le rondo final (allegro vivace), termine ce trio par une musique joyeuse aux accents hongrois !

Violon : Jean-Marc Kérisit

Violoncelle : Cécile Guillon

Piano : Ariel Sira:

Jean-Marc KERISIT (violon)

Jean-Marc Kerisit a commencé ses études musicales à l’âge de 6 ans au conservatoire national de région de Rennes où il a obtenu une première médaille en solfège à l’âge de 14 ans. Il a créé et animé des ensembles orchestraux et choraux amateurs, a joué dans plusieurs orchestres et a remporté plusieurs prix à des concours de musique de chambre amateur.

Jean-Marc est ingénieur de l’école polytechnique, diplômé en 1983, docteur en informatique théorique diplômé en 1988, consultant et manager de transition pour les entreprises innovantes, et il enseigne l’intelligence artificielle en école d’ingénieurs. En plus du violon qui est son premier instrument, il joue également du piano et de l’alto. Il joue un violon français de 1993 de Alain Carbonare, luthier à Mirecourt, et un alto de 1989 du même luthier. Il consacre le principal de son temps libre à la musique de chambre, donnant de fréquents concerts en France et à l’étranger (Shanghai, Budapest, Saint-Petersbourg, Buenos Aires, Rosario, …). En 2014, il a créé l’association Musicami qui organise un concert par mois à Paris, réunissant professionnels et grands amateurs dans des programmes variés de musique de chambre, pour le plaisir d’un public fidèle, et il assure également la direction artistique du festival des classiques du Pouliguen.

Cécile GUILLON (violoncelle)

Cécile Guillon a débuté le violoncelle à l’âge de sept ans. Parallèlement à la musique, elle a poursuivi des études littéraires et linguistiques à Paris et Berlin, a obtenu une licence bi-disciplinaire lettres langues et civilisations étrangères allemandes et anglaises et a été diplômée en 2010 du master études Européennes et affaires internationales, master qui lui a permis d’effectuer un stage au sein des prestigieuses éditions musicales Peters à Francfort sur le Main. Depuis 2011, elle se consacre exclusivement à l’étude du violoncelle. Elle a notamment bénéficié de l’enseignement de Geneviève Teulière à l’école normale de musique de Paris où elle a obtenu en 2012 le diplôme supérieur d’enseignement et en en 2014 le diplôme supérieur d’exécution avec les félicitations du jury. Elle enseigne le violoncelle dans divers conservatoires et écoles de musique de la région parisienne et participe au programme. Démos d’éducation sociale par la musique organisé par la philharmonie de Paris. Elle participe également à de nombreux concerts de musique de chambre et a enregistré également un CD avec le violoniste Christophe Boulier consacré à la musique de chambre arménienne.

Ariel SIRAT (piano)

Ariel Sirat, musicien amateur, donne depuis de nombreuses années des concerts en soliste ou en musique de chambre. Il a fait ses premières études musicales à Vienne (France) et aux conservatoires de Lyon (piano) et Versailles (musique de chambre). Finaliste et premier français au concours des grands amateurs de piano à Paris en 2006,  Ariel Sirat suit depuis plusieurs années l’enseignement de Michèle Mazzone à Toulouse et a pu bénéficier des conseils de grands solistes et pédagogues comme Patrice Holiner, Françoise Thinat, Germaine Devèze, Pierre Réach. le quatuor Enesco, Denis Pascal, Abdel Rahman El Bacha, Dana Ciocarlie, Anne Queffélec, et Jacques Rouvier. Il a régulièrement l’occasion de jouer en solo ou en formations de chambre (de la sonate au quintette) en France ou à l’étranger, en particulier avec les amateurs virtuoses ! (Shanghai, Budapest, Rio de Janeiro, Saint Petersbourg). Son répertoire va  de Bach (dont les variations Goldberg) à Bartók (1ère sonate pour violon et piano).  Ariel Sirat est diplômé de l’école polytechnique, et a également obtenu un doctorat en physique et un MBA. Sa carrière industrielle dans le management de l’innovation l’a amené à monter et diriger l’Institut de recherche technologique Antoine de Saint Exupéry dédié à l’aéronautique et au spatial (350 personnes) . Il est aujourd’hui consultant en innovation sur des sujets liés à l’environnement. 

Le site internet de la saison 2023 du Festival International de Musique (FIMO) est en ligne depuis le début avril : 

www.fimo-festival.com

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