Carbonne : L’école de la République n’est pas morte ! (vidéo)

Depuis le 9 décembre 2022, jour anniversaire de la promulgation de la Loi de la séparation de l’Eglise et de l’État en 1905, Samuel Paty a dorénavant droit de cité en Volvestre. On vient de lui dédier une salle dans l’école élémentaire Guy Hellé à Carbonne.

Ce qui s’est passé ce 9 décembre 2022 en début d’après midi à l’école Guy Hellé à Carbonne est de l’ordre de l’exceptionnel tant dans le fond que dans la forme. Une initiative de Marie Caroline Tempesta 1ere adjointe à la mairie de Carbonne et de Mady Lautard conseillère municipale et conseillère pédagogique à l’inspection départementale de l’éducation nationale de Rieux qui seront vivement félicités par le maire Denis Turrel lors de son discours.

En parlant de félicitations que dire du travail extraordinaire de l’ensemble des enseignants et des élèves de cette école mais aussi de ceux du niveau élémentaire de l’école de Chanfreau qui étaient venus rejoindre leurs petits camarades . Ils nous ont démontré que l’école de la République n’était pas morte et que le triptyque liberté, égalité, fraternité était un étendard dans l’apprentissage de la citoyenneté. En ce jour d’anniversaire de la loi de la séparation de l’Église et de l’état, le mot laïcité a pris tout son sens. Une exception française qui consacre l’inclusion de tous les citoyens sans aucune exclusion en construisant une société plus humaine et en rejetant le poison de communautarisme.

Devant Denis Turrel maire de la commune et revêtu pour l’occasion de son écharpe républicaine bleu, blanc, rouge, de Sébastien Vincini nouveau président du conseil départemental qui en défenseur de la République et de la laïcité avait tenu à être là, de Marie Caroline Tempesta qui avait mis pour l’occasion son écharpe de conseillère régionale, du directeur adjoint académique de l’éducation nationale et de divers invités en leurs grades et fonctions, les enfants, sous la conduite de leurs enseignants, ont donné un véritable spectacle. Ils ont dansé, lu la Constitution ou des textes chargés de sens, ils ont chanté et nous avons pu entendre entre autres « Lili » de Pierre Perré ou « On est né quelque part de Maxime Le Forestier. Une ode à la fraternité, à l’amour des autres quelles que soient sa religion ou sa couleur de peau, à la tolérance, à la générosité de coeur. Beaucoup de profondeur, beaucoup d’émotion ont accompagné ce moment qui fera date. Chacun était en communion.

Une plaque au nom de Samuel Paty a été dévoilée.

Les élus du Volvestre jusque-là un peu réservé sur le sujet ont pris leur responsabilité à Carbonne, On pourrait presque dire enfin en espérant que cela serve d’exemple à d’autres. Comment ne pas consacrer ce héros de la République qui a donné sa vie pour en défendre ses valeurs ? N’y a-t-il pas quelques impasses, quelques places, quelques lieux sur notre territoire qui pourraient porter ce nom qu’il ne faudra jamais oublier.

Dans son discours Denis Turrel n’hésitera pas à dire que cet instant était l’un des plus bons moments de son mandat de maire. Après les félicitations d’usage à tous les protagonistes qui ont permis cet instant, il rendra hommage à la République : « « Laïcité et éducation pour construire une société plus humaine… Partager mais pas opposé… Apprendre à vivre ensemble » Il aura des mots justes et forts pour Samuel Paty et à travers lui pour le corps des enseignants.

Sébastien Vincini président du conseil départemental soulignera ce beau moment dont il se souviendra et qui fête la laïcité si chère à son coeur. Une école de la République qui accueille les enfants de la même manière quelques soient leurs origines ou leurs couleurs de peau.

Enfin monsieur le Directeur académique parlera de la laïcité.

« Les maîtres d’école sont des jardiniers en intelligences humaines. » Victor Hugo Qu’ils en soient remerciés

 

 

 

 

 

 

 

 

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