Conseil communautaire du Muretain, les autres points abordés

Le bureau communautaire

Ce mardi 25, Saint-Hilaire a donc accueilli le conseil communautaire du Muretain.

Le maire, André Morère, a en ouverture de session dit tout le plaisir qu’il avait de recevoir les délégué-e-s, qui étaient « un peu chez eux » de par les financements ayant permis la construction de cette salle multi-activités, avant de procéder rituellement à l’appel des présents et des mandats.

Parmi les points qui ont été traités, fut abordée la vente d’un terrain à « Porte des Pyrénées » à la société SERDOBA, fille de la société SMF-Baronchelli, référencée comme constructeurs, activités dans le BTP et comme marchands de biens immobiliers selon sa fiche internet, qui mènera la réalisation du projet « Ludémia », un investissement de quelques 20 millions d’euros sur la zone.

Ce serait un très vaste lieu de loisirs immersifs, avec des jeux de réalité virtuelle, une salle de jeux en ligne et deux ou trois salles de cinéma.

Cette délibération a provoqué la réaction véhémente d’une élue murétaine, qui condamne la dépendance des individus envers l’écran sous toutes ses formes et sur l’utilité intellectuelle d’une telle création.

L’un des autres points ayant provoqué de forts échanges fut la lecture du rapport relatif à l’accueil des gens du voyage. Toutes les communes, à tour de rôle, sont victimes du comportement de certains groupes.

Le constat a été fait que les règles et les lois sont à application variable selon la communauté à laquelle on se réfère.

Un particulier qui oserait commettre le délit de construire un abri de jardin sans déclaration préalable subira les foudres de l’administration alors que des caravanes peuvent s’installer librement sur un terrain communal, quelquefois classé inondable, et se brancher sur les réseaux « Eau-Electricité » de la commune sans possibilité de délogement !

Il a été exprimé la demande que l’Etat fixe des règles précises et les fasse appliquer.

Un autre point qui entraîne réflexions des élus communautaires est la création de la ZFE (Zone à Faible Emission).

Tout d’abord, c’est pénalisant à terme pour les petits revenus : Qui pourra à l’horizon 2024 changer sa vieille voiture pour un véhicule souvent à plus de 30 000 euros ?

De plus, les artisans ne peuvent pas changer leur flotte, sans aide conséquente.

Cela signifie que, domiciliés à l’extérieur de la ZFE, ils ne pourront pas entrer en ville pour travailler.

Cela promet des lendemains qui déchantent pour les clients !

Il semble, selon les prises de paroles, que le gouvernement n’ait pas envisagé cela.

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