Vivre à Saint Sulpice sur Lèze : Une association devenue une référence en gestion de crises!

Rien ne destinait l’association « Vivre à Saint Sulpice sur Lèze » à connaître un tel essor et à devenir en quelques mois une base logistique pour l’Ukraine rayonnant sur toute l’Occitanie ainsi qu’une coordinatrice d’accueil pour les réfugiés venant de ce pays en guerre. Et n’est-ce qu’un début ?

La présidente Nathalie Gobé, que nous avons rencontrée, possède une énergie débordante et un moral à toute épreuve. Cette vitalité a permis de fédérer autour d’elle élus, bénévoles, associations pour faire de « Vivre à Saint Sulpice sur Lèze » une véritable machine d’efficacité.
Pourtant au début il ne s’agissait, selon ses statuts originaux que « de valoriser, d’animer et d’informer la commune de Saint-Sulpice-sur-Lèze et la communauté de ses habitants, ainsi que mettre en œuvre accompagnement, soutien social et humanitaire impliquant les habitants de la commune ». Mais voilà, comment rester insensible à ce qui se passait sous nos yeux avec ce désastre humanitaire né de la folie d’un homme ?

Au fil des semaines et des mois, Nathalie Gobé qui ne lâche rien a acquis des compétences certaines et s’est constitué un réseau efficace en France et en Ukraine.

 

Dans la salle de tri et de reconditionnement
Dans la salle de tri et de reconditionnement

Ce faisant, la machine se mettait en route dans un immense dépôt prêté gracieusement par un privé. Des centaines de tonnes de matériels et de vivres acheminées vers l’Ukraine, des ukrainien(e) s et des enfants accueillis en nombre en Volvestre et toute la gestion très complexe qui va avec ont été un lot quotidien. Faire de l’humanitaire en zone rurale n’est pas chose simple notamment pour les problèmes de logements sociaux et ceux touchant à la mobilité (voitures, chauffeurs, transports en commun etc..)

S’ajoutent démarches pour dossiers administratifs, recherches d’emplois, logistique (meubles, nourritures), etc … une liste qui s’allonge tous les jours au fur et à mesure des problèmes qui surgissent.

Alors pour donner un deuxième souffle nécessaire à cette entreprise de haut vol, Nathalie Gobé a invité Maryse Vezat deuxième vice-présidente du conseil départemental pour lui faire part de ses difficultés, de l’essoufflement naturel avec le temps qui passe et de ses besoins concrets dont la liste est longue. Un échange très fructueux avec une grande écoute de l’élue du département. Sylvette Condis maire de Saint Sulpice sur Lèze et Pierre Vieil, maire de Montaut assistaient à la réunion.
Invité, Yannick Foucaud, président de l’association Solidarité Enfance Internationale basée en Volvestre qui avait eu à intervenir à la frontière ukrainienne, a évoqué une double nécessité.
D’une part celle de la coordination des associations humanitaires du territoire avec un point centralisateur. D’autre part, celle d’une implication plus grande et plus large des collectivités territoriales notamment pour tout ce qui touche au logement, à la mobilité et à la facilitation des situations qui se présentent.

Maryse Vezat, très attentive et semble-t-il impressionnée, a noté toutes les problématiques énoncées et notamment financières. Elle va étudier la possibilité d’aider concrètement l’association « Vivre à Saint Sulpice sur Lèze ». Une visite commentée des lieux a permis de mesurer tout le professionnalisme et le savoir-faire de cette association. Les réfugiées ukrainiennes participent au tri et au conditionnement des milliers de cartons qui partent vers l’Ukraine. Une occasion de se rendre utiles et de remercier.

Mots-clés :

Articles en relation :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Derniers articles

Ne manquez plus un article :