Carbonne : La fête de la musique, entre les gouttes mon coeur balance

"résonance" école de musique de Carbonne
"résonance" école de musique de Carbonne

Durant toute l’après-midi l’école de musique « Résonance », la MJC, Ali Benarfa l’homme orchestre élu de la mairie de Carbonne, les commerçants des métiers de bouches avaient tout mis en œuvre pour que la fête soit belle. Les yeux rivés sur la météo chacun rêvait que le pire n’arrive pas. On annonçait de la grêle, des orages et pire encore. Les pessimistes craignaient l’apocalypse, les optimistes plaisantaient devant un demi, demi à moitié vide ou à moitié plein selon…

Denis Turrel, maire de la commune, les adjoints et nombre de conseillers s’étaient donnés rendez vous sur la place de la République pour participer à ce moment de joie venu fort à propos après une période électorale qui était devenue difficile à supporter. Marie Caroline Tempesta notre conseillère régionale et Gérard Roujas président du pays toulousain avaient souhaité se joindre à cette ambiance festive. Fini les marchés de Dupes ou les alliances de Nupes, place à l’amitié et à la fraternité.

L’école de musique, bien à l’abri sous la halle, a pu montrer toute l’étendue de son talent. Louis, son président pouvait se montrer fier de la qualité atteinte par cette école pas tout à fait comme les autres. Le trio violon, violoncelle avec Ester en premier violon a rendu une très belle prestation. Le final avec l’ensemble de l’orchestre de l’école de musique (professeurs + élèves) était d’une grande qualité sous la direction de Marie-Claire Schwalm.

En plein milieu de la place de la République, la MJC avait installé un podium et a fait danser les jeunes jusqu’à une heure raisonnable de la nuit malgré Madame la pluie bien capricieuse en début de soirée.

Devant le Béluga, il y avait foule chez le marchand de tacos et le public se concentrait devant la scène où différents orchestres de talent se sont succédés. Jazz, variétés étaient au programme. Une foule plus nombreuse quand le ciel a arrêté de pleurer. Ali à la batterie a pu nous montrer tout son talent et sa joie de faire partager le bonheur d’écouter de la musique. Ici ou là on trouvait de quoi se restaurer : pizzas, tapas, sandwichs ou autre consistants appétissants. Les rideaux tirés de l’ardoise gourmande nous rappelait la catastrophe puni par ce commerce victime d’un incendie criminel il y a quelques jours à peine.

On peut juste regretter que les bénévoles qui avaient été désignés pour effectuer la danse du soleil ne se soient complètement fourvoyés, peut être sous l’effet de liquide divers, en interprétant la danse de la pluie chère aux indiens. Dommage pour le manque de conscience mais ce n’était que des visages pâles.

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