Trois œuvres littéraires ont été présentées au point presse à Aspet

Au point presse à Aspet le samedi 9 octobre, ce sont trois hauteurs qui ont présenté leurs ouvrages. Ils ont en commun l’encrage de leurs récits situés de part et d’autre des Pyrénées.

« La valise de ma mère » de  Christine Martinez-Medale

Sur le terrain du silence de la pesanteur parfois des mémoires familiales, Christine fait une découverte qui va bouleverser complètement son existence, la valise de sa maman.

Quatre vingt ans après le putsch d’une partie de l’armé espagnole contre la République avec le Général Franco, c’est toute l’histoire tragique de la guerre civile de 36 qui va resurgir au travers du parcours de ses parents. Sa maman condamnée pour sédition pour avoir combattu dans les rangs républicains va accoucher en prison d’un enfant, lequel lui sera enlevé. A travers ce récit, c’est aussi une autre quête qui s’impose dorénavant à Christine, retrouver la trace de ce frère, peut être encore vivant ? L’histoire de cette femme sortie de l’enfer avec une capacité de résilience rare est traversée par tellement d’émotions fortes dans ce parcours de vie, qu’elle donne une consistance à ce récit nécessaire, celle qui invite à la transmission, ne pas oublier pour connaitre le sens de la Liberté.

« Il s’agit de mon premier livre intitulé « La Valise de ma Mère » publié le 1er juillet dernier par les Éditions Complicités à Paris. La fille de l’héroïne en découvrant cette valise et son secret part à la recherche de son frère.Va-t-elle réussir à remonter sa trace, 80 ans après ? »

« Les cahiers secrets d’une comtesse de Bigorre » de Claude Marque

Petrounille de Bigorre, fille du compte de Comminges au XIIème siècle a retenu l’attention de nombre d’historiens de part son destin peu ordinaire en ces temps là. Elle fut remarquée notamment pour s’être mariée et remariée à cinq reprises, mais surtout dans un contexte historique qui fut au travers de la fameuse Croisade des albigeois, le prétexte à la colonisation du Sud par les Francs du royaume Capétien. Après avoir contribué comme la noblesse occitane de l’époque à protéger les hérétiques, dont les cathares, elle se maria avec le fils du conquérant emblématique Simon de Monfort et prendra par la suite le parti des français. L’intérêt méritoire de l’ouvrage de Claude Marc sera d’avoir donné vie à cette Dona extraordinaire, de l’extraire du rangement anecdotique de l’histoire, de la rigueur compilatoire de l’énumération des faits, tenter d’atteindre et de révéler une humanité hors du commun.

« La vallée des sacrifiés » un polar  territorial de Christian Louis

Christian Louis  est un coutumier dorénavant dans l’exercice de la mise en exergue des traits forts du pays de Comminges. Au travers de cette intrigue originale, il mettra en lumière une réalité qui est celle d’aujourd’hui ; le brassage des populations par le fait administratif en l’occurrence une policière stagiaire en exercice déterritorialisée comme le sont les fonctionnaires, confrontée à un fond culturel quelle ne connait pas et un journaliste revenu au pays. Cette difficulté dans le déroulement de l’enquête  se révèle au contact des différences de mentalités entre fond de vallée et celle de l’altitude dans la proximité des estives!

Dans ce récit Christian Louis offre au lecteur un vrai polar avec un scénario en béton, déroulé dans un rythme maitrisé, avec cette application à pénétrer l’épaisseur du pays et de ses habitants au travers du regard de cette femme policière et de ce journaliste.

« Après avoir écrit sur l’Afrique, l’Indonésie, les Etats-Unis où j’ai vécu, revenu en Comminges je suis demeuré impressionné par l’épaisseur de la culture de ce pays. Mes écrits sont fortement contextualités dans cette consistance humaine et historique. Cette épaisseur n’est pas visible au premier regard, aussi c’est le sens de mes récits, mettre en exergue le relief tant paysager que philosophique ».

 

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