Quand un centenaire nous raconte ses souvenirs

Bien entouré
Bien entouré, entre sa nièce et son neveu

René Bosc a eu 100 ans ce jeudi 8 juillet.

Ce fut une belle leçon de vie que d’aller le rencontrer en ce jour si particulier.

En début d’après-midi, en compagnie de sa nièce et de l’époux de celle-ci, ce fut la rencontre avec un vrai jeune homme. Il aime danser, il est à la pointe de la technologie avec téléphone portable, ordinateur, internet, j’en passe et des meilleures !

Il raconte comment, à 9 ans, il a assisté le 21 septembre 1930 à l’inauguration du parc Clément Ader dont il se souvient parfaitement, avec les lâchers de petits bouquets par des avions qui arrivaient de Francazal.

Natif de Longages, il venait, enfant, régulièrement à Muret pour tuer le cochon chez des amis de ses parents ou pour les balloches sur les allées Niel. Pour y venir, il utilisait le petit train de la Lèze.

Il a connu Vincent Auriol, son fils Paul et sa belle-fille Jacqueline puisque ses parents et lui habitaient à la villa comme employés.

Pendant la seconde guerre, il se refuse au S.T.O. et adhère aux « Réfractaires du S.T.O. ».

En 50/55, il n’y avait que trois industries importantes à Muret : La fabrique d’aiguilles qui après la rue Clément Ader est venue s’installer juste à côté de chez lui, la fonderie Dechaumont et la briqueterie Rondé-Oustau.

Cela fait juste 60 ans qu’il a acheté sa maison à Muret, ville dont il a vécu les évolutions et les transformations. Comme il fut maçon puis chef de chantier, il a participé à la construction en 1960 du lycée Pierre d’Aragon.

Il fut marié pendant 71 ans, avant de perdre son épouse en 2014. Passionné du tour de France, ce n’est pas la peine de l’appeler avant la fin des étapes !

La fin de l’après-midi, ce fut un petit goûter avec ses ami-e-s des 23 clubs de danse dont il fait encore partie, rencontre qui nous a permis de faire la connaissance de Gaston Courtois, de Pinsaguel, son aîné de 8 mois, lui aussi « Bon pied, bon œil » et qui venait partager une flûte de champagne avec René.

Bref, un Homme pétillant, bien dans ce siècle, plein d’allant !

Et qui se prépare encore aujourd’hui ses repas avec ce qu’il achète tous les samedis sur le marché !

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