Comminges Rencontre avec Alphonse Arias pour les derniers conseils avant l’ouverture à la truite du 13 mars

Alphonse Arias publie régulièrement des chroniques dans Petite République. Dernièrement, il nous donnait une première partie de conseils pour bien réussir son ouverture (https://www.petiterepublique.com/2021/02/26/comminges-les-conseils-dalphonse-arias-pour-reussir-louverture-truite/). Voici la seconde.

Bonjour Alphonse, avec le temps plutôt doux, l’eau de neige sera présente dans certains cours d’eau. Qu’en penses-tu ?

 La légende coriace sur les effets négatifs de l’eau de neige sauve de nombreuses truites, croyez-moi ! Il y a des moments fabuleux alors que la neige fond, augmentant le niveau de l’eau, donnant une teinte vert bouteille, grise ou franchement marron et drainant des feuilles.

J’ai d’ailleurs consacré tout un chapitre dans mes deux livres techniques sur la truite, ainsi qu’un dossier sur l’eau de neige dans la presse spécialisée et un article argumenté. Bien sûr, des moments difficiles existent, comme c’est également le cas en période estivale alors qu’il n’y a plus d’eau de neige !

Faites comme les nombreux lecteurs qui m’ont témoigné de la reconnaissance au sujet de l’eau de neige, oubliez cette légende, sinon vous partirez battus !

 D’après toi, faut-il insister sur le même poste ?

 Pendant qu’un pêcheur insiste sur une même place, il ne sollicite pas d’autres truites. Deux, à la rigueur trois passages en quête de la même fario, puis il est préférable de passer au poste suivant. Je sais, on peut insister parce que l’on n’est pas satisfait du premier et du deuxième coup de ligne, donc on veut réaliser un passage parfait en pensant que la truite n’a pas mordu à cause d’un appât mal présenté…

A mon sens, même si une truite est touchée au énième passage, sur une matinée de pêche, le nombre de coups de ligne inutiles représentera une perte de temps qui aurait procuré davantage de touches si la prospection avait eu lieu sur des poissons « neufs ».

 Que penses-tu de la plombée pour la pêche au toc ?

Je pense que c’est une des erreurs les plus fréquentes chez les pêcheurs au toc. La plombée hante l’esprit de nombreux pêcheurs. Et pourtant, bien des choses plus importantes, me semble-t-il, peuvent amener à l’échec d’une partie de pêche. A quoi sert une plombée « parfaite » si la dérive n’est pas la bonne, si le pêcheur ne pêche pas « dans » les poissons, si le parcours n’est pas porteur, si l’approche laisse à désirer, si vous vous trompez d’appâts ou si les coups de ligne sont inutiles, etc. ?

Portez plutôt la réflexion sur les paramètres précédents, ils sont capitaux, la plombée vient après, et, soyez certains, si vous remplissez ces conditions, alors, même une plombée tout juste satisfaisante aura du succès…

 

www.pecheur-arias.com

 

 

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