Haute-Garonne : une imprimante piratée délivre toute seule des menaces terroristes

VU DANS LA PRESSE (RTL – La dépêche du Midi) – « Vous vous moquez de notre religion, on vous coupe la tête » : Piratée, l’imprimante d’une papeterie de l’agglomération toulousaine a délivré des menaces terroristes sur près de 500 feuillets.

Mercredi 28 octobre, quelques heures avant l’attaque terroriste perpétrée à la basilique Notre-Dame à Nice, les employés d’une papeterie située près de Toulouse ont fait une terrifiante découverte : l’une de leurs imprimantes, vraisemblablement piratée, a fonctionné toute la nuit pour délivrer des menaces terroristes.

Sur près de 500 feuilles de format A4 ont été imprimés des têtes décapitées et des messages des plus terrifiants : « La guerre ne fait que commencer, bien fait pour ta gueule Samuel Paty » ou encore « Vous vous moquez de notre religion, on vous coupe la tête, c’est assez simple », révèlent nos confrères de La Dépêche.

Dans un premier temps, les salariés de cette papeterie ont cru à une blague de mauvais goût : « Au départ, on s’est dit que c’était un canular. On a des imprimantes, donc n’importe quel hackeur peut y accéder », a confié un responsable, au journal local. Toutefois, grâce aux caméras de vidéosurveillance, le gérant de la boutique s’est rendu compte que la machine avait été activée à distance à deux reprises : à 00h puis à 1h du matin.

L’affaire a réellement été prise au sérieux deux jours plus tard, lorsque dans l’après-midi du jeudi 29 octobre, la même imprimante s’est de nouveau allumée seule. De là, en est sortie de nouvelles affiches, toutes aussi glaçantes que les premières. Sur celles-ci, le président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron étaient mis en scène, accompagnés du même message menaçant de décapitation et d’un nouveau : On vous surveille ».

« Vu le climat très tendu à la suite de la vague d’attentats qui s’abat sur le pays, nous avons finalement déposé plainte ce jeudi », a indiqué le gérant de la structure à La Dépêche. Les enquêteurs de la police judiciaire de Toulouse ont alors été immédiatement dépêchés sur place afin de réaliser les premières constatations.

Et quant au pourquoi du comment, le responsable de la papeterie a sa théorie : « L’imprimante qui a été visée par ce hacking est en libre-service, je pense qu’un client a pu facilement relever son adresse IP pour la pirater à distance. Je n’en suis pas certain, mais c’est une possibilité », a-t-il estimé.

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